ARYEL ⚡ « Un rêve sans étoiles est un rêve oublié »

Aryel Sasha De Glawerhaven

Ft Cintian Dicker ⚡

ÂGE ⚡ 18 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE ⚡ 24 Décembre, 00h13, Irlande; Greystones - Château de Glawerhaven MAISON ⚡ Serdaigle NATIONALITÉ ⚡ Irlandaise STATUT SOCIAL ⚡ Célibataire ANNEE D'ÉTUDE ⚡ Huitième année. PATRONUS ⚡ Renard SANG ⚡ Pur ÉTUDES ATTENDUES ⚡ Botanique; Méthode magique de création de baguettes uniques CREDIT ⚡ Blackbird & Tumblr

« Ton père était très ambitieux, chérie. Tu lui ressembles beaucoup. » Elles étaient assises sur le canapé du salon, à la chaleur réconfortante d'un feu de cheminée. Mildred brossait calmement la crinière rousse de sa fille tandis qu'elle discutait, comme elles le faisaient chaque soir avant d'aller dormir. « Cela veut-il dire que je finirai à Serpentard, dis ? » Un sourire tendre s'est étiré sur les lèvres de la jeune femme. « Cela dépend. » La version miniature a froncé les sourcils, sans comprendre. « Cela dépend de tes désirs, Aryel. »

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Des rêves, elle en avait plein la tête. Du haut de ses dix ans, elle rêvait déjà d'entrer dans cette école de sorcellerie dont sa mère lui avait parlé tant de fois, cette école où son père avait étudié avant de décéder prématurément. Un bête accident de potions. Il était décédé jeune, si jeune. On avait les enfants jeunes, chez les Glawerhaven, c'était une tradition comme une autre. On se rencontre, on se plaît, on offre une descendance et on se marie. Beaucoup pensent que c'est stupide, mais du haut de leurs dix-neuf ans, Mildred et Zacharya s'étaient pris à rêver d'une vie paisible et avaient tout fait pour l'obtenir le plus rapidement possible. L'étudiante en botanique fut forcée de laisser de côté ses études, mais peu lui importât, sa lignée était riche, respectée et elle avait de quoi vivre aisément durant bien des années. L'étudiant en Défense Contre les Forces du Mal, lui, poursuivit dans le but d'assurer une existence confortable à sa fille, mais décéda avant d'atteindre son objectif, laissant un vide incroyable derrière lui.
Alors depuis, chaque soir, Mildred parlait de son défunt époux à Aryel, désireuse de faire perdurer sa mémoire, parce que du haut de ses vingt-neuf ans elle était d'une maturité presque effrayante.

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Aryel De Glawerhaven, dans son journal, a écrit:

Cher Journal.
Aujourd'hui, je suis entrée à Poudlard. C'est extraordinaire. C'est encore plus beau que dans les descriptions de maman. Finalement, je ne suis pas allée à Serpentard mais à Serdaigle, paraît-il que c'est mieux.. moi je trouve que toutes les maisons se valent même s'il est vrai que j'ai un faible pour ce bleu et les centres d'intérêt de mes camarades. L'école est magique, tous les coins sont uniques et j'ai envie d'en découvrir tous les détails.. j'ai envie d'apprendre chaque chose concernant la magie. Maman m'a enseigné les bases, mais je veux connaître plus, bien plus de choses. Je crois que pour réussir dans la vie, il faut savoir énormément de choses. Je t'ai parlé du vieux chapeau qui parle ? C'est lui qui nous indique la maison la plus adaptée, c'était tellement impressionnant, cet objet en train de bouger sur ma tête.. en plus ça a duré un moment, il avait l'air d'hésiter. Oh et la Grande Salle, elle est superbe ! Il faudra que je te décrive chaque pièce, mais pour le moment je vais dormir, je tombe de fatigue.

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« Laisse-moi tranquille ! » Un sourire en coin s'est dessiné sur les lèvres du jeune homme qui suivait la rouquine avec acharnement. « Aryel ! Attends ! Tu sais que tu m'adores au fond. » Elle a fait volte-face et a planté ses deux billes azurées dans celles du garçon. « Ta prétention te perdra. Je dois travailler. Laisse-moi. » La froideur du ton et le menton relevé dignement indiquèrent à l'élève qu'il ne valait mieux pas insister. A douze ans, Miss De Glawerhaven n'était déjà pas du genre à se laisser influencer, elle savait ce qu'elle voulait, vers où elle allait et ses rêves dictaient son existence. Elle voulait devenir une sorcière reconnue, brillante, une de celles dont le nom figurerait sur les livres d'Histoire de la Magie.. au grand dam de Mildred qui ne parvenait pas à expliquer à sa fille qu'il n'y avait rien de plus important que l'amour dans la vie d'une femme. Fille qui délaissa le Don Juan de service pour aller s'enfermer à la bibliothèque.

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« Maman ! Mamaaaan ! » L'adolescente a dévalé les escaliers comme une furie, rejoignant sa mère à la cuisine. Une nouvelle rentrée s'annonçait et, toute stressée qu'elle était, elle ne voulait pas arriver en retard, ce qui s'en ressentait sous tous les aspects. « Maman ! Ca recommence ! » Elle a attrapé une de ses mèches de cheveux dans un geste exagéré, son roux naturel devenu bleu. Mildred a étouffé un rire en voyant la tête de sa fille. « Cela te va bien. » Forcément la mère ne pouvait voir le don d'Aryel que d'un bon oeil vu qu'il s'agissait d'un héritage de son époux, mais la concernée ne supportait pas cette différence. Toute petite déjà elle s'évertuait à maîtriser chaque émotion pour que cela ne transparaisse jamais. Être Métamorphomage était un don très rare, disait-on en cours, et bien elle trouvait ça gênant, naze, infernal, elle qui voulait être parfaite et discrète. Du bleu, du bleu ! Non mais on a pas vu coloration plus embarrassante ! « Calme-toi. Respire, tu verras, ça ira mieux. » Moue contrariée de la part de la jeune fille qui lâcha, d'une voix aigüe provoquée par la contrariété : « Mais je ne peux pas sortir comme çaaa ! »

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« Vous êtes.. vous êtes ma tante ? » La femme en noir a acquiescé d'un signe de tête. Valandra n'était pas du genre à parler pour ne rien dire, ce n'était pas une femme sentimentale et sa fierté se lisait jusque sur ses ongles manucurés. Elle avait une classe, une dignité naturelle qui contrastait grandement avec l'apparence que donnait Aryel en ce jour de deuil. Ses longs cheveux d'un violet terne étaient accrochés en une queue de cheval approximative, sa robe couleur encre était trempée, lui collait à la peau. On l'avait menée de force jusqu'à la villa de son oncle et sa tante, ses tuteurs légaux jusqu'à l'année suivante et les gérants de la fortune des Glawerhaven jusqu'à ses vingt-et-un ans. A l'époque elle se fichait pas mal de ces détails, elle venait de perdre sa mère, se trouvait inconsolable et victime de son talent à longueur de temps tant la colère et la douleur la dominaient. Son roux ne revenait pratiquement jamais, remplacé par cet espèce de mauve déprimé et ce rouge furieux. Elle déprimait. Elle était malheureuse. Cela dura tout l'été.