(m) X.SAMUEL ⚡ take the world off your shoulders, put in on me

Antharès Orion Bayer

Ft Xavier Samuel ⚡

ÂGE ⚡ 18 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE ⚡ au choix MAISON ⚡ un serpentard, si ça vous tente NATIONALITÉ ⚡ je lui verrais bien une nationalité irlandaise et anglaise STATUT SOCIAL ⚡ célibataire ANNEE D'ÉTUDE ⚡ huitième donc PATRONUS ⚡ au choix SANG ⚡ je pensais à un sang pur mais un sang mêlé va aussi ETUDES DESIREES ⚡ a vous de voir CREDIT ⚡ tumblr

Il y a des histoires d'amours et d'amitiés qu'on ne peut parfois pas expliquer, des liens entre deux protagonistes qui n'auraient jamais dû exister et qui pourtant se sont liés. Différents, Sarabeth et Antharès le sont plus que tout, comme les deux faces opposés d'une même pièce et pourtant, des liens compliqués et étranges se sont tissés entre eux, des liens renforcés par la séparation récente de Sarabeth et d'Eathenial. Mais, commençons par le commencement : comment un Serpentard rencontre une Gryffondor ? Comment deviennent-ils amis ?

Il faut dire que le début de Sarabeth a Poudlard en tant que Gryffondor ont été relativement difficile, son frère Serpentard de trois années supérieure à elle, s'amusait à lui pourrir la vie de toutes les manières possibles. Il l'humiliait en public, se moquait de son absence de poitrine, de ses genoux maigrichon et de son manque d'équilibre sur un balais. Bref elle en prenait régulièrement pour son grade et les allusions de son frère sur ses absence et la blancheur de sa peau d’albâtre commençaient à éveiller l'attention sur ce petit bout de jeune fille. Ses transformations l'a faisaient encore énormément souffrir et se rendre en cours après chaque pleine lune lui demandait un effort gigantesque, elle était épuisée, semblait malade, apeurée mais elle luttait pour se creuser sa place à Poudlard. Elle ne se doutait pas que déjà Antharès la guettait, intrigué par le tempérament de cette gamine qui semblait déstabiliser l'un des plus craint des Serpentard.

Un soir il la suivit par hasard, elle se rendait seule dans le parc, par une nuit qui ne prêtait en rien à une promenade, elle tenait serrer contre son sein une couverture et une fiole de potion et marchait à pas pressés en direction de la foret interdite, un bruit métallique provenait de sa sacoche. Elle avait alors quinze ans, ses courbes s'étaient épanouies et elle était rapidement devenue une personnalité incontournable de Gryffondor, bonne camarade, attentive et intelligente, pleine de douceur et de compassion. Tout le contraire de lui si froid, si hautain, si sombre personne n'avait remarqué l'intérêt du Serpentard pour la cinquième année. Ce qu'il vit ce soir là, dans la forêt interdite le changea à tout jamais. La jeune fille s'était déshabillée sans fausse pudeur et s'était ensuite attachée à l'arbre le plus ancien de la forêt, de lourdes chaines qu'elle avait rivées à son cou, à sa taille, à chacun de ses membres. Puis, elle s'était agenouillée sur le sol, avait bu sa potion d'un trait et avait attendue, recroquevillée sur elle même afin de ne pas perdre de chaleur. Et l'enfer s'était déchaîné. Il avait assisté à la transformation d'une jeune fille douce et d'apparence tranquille en un monstre assoiffé de sang et de haine. Fasciné il avait observé toute la nuit ses allers et retours dans le périmètre de la clairière, cherchant en vain à s'échapper, a profiter de la nuit, et dans ses yeux bleus gris il reconnaissait la fille qui chahutait à la table des Gryffondor ou qui s'illustrait en métamorphose. Elle était identique à lui, sous cette forme, en elle pulsait la même violence qu'en lui.

C'est dans le but de se rapprocher d'elle, de la comprendre, de faire partie de sa vie, qu'il a entreprit de devenir un animagus. Mais il n'était pas habité par un amour pur, salvateur, mais par la volonté de faire d'elle un être plus proche de lui, plus animal, plus sauvage. De la transformer en la créature qu'elle devrait être. La première fois qu'il réussit à se métamorphosé suffisamment longtemps pour s'approcher d'elle sous sa forme de louve, il manqua de perdre un oeil quand en reconnaissant l'odeur d'un être humain sous sa forme animal, la louve chercha à défendre son territoire, ivre de peur. Elle l'atteignit à l'épaule droite, traçant une estafilade sanglante qui le fit réintégrer son corps d'humain. Il tituba loin d'elle avant de se métamorphoser. Elle l'observa jusqu'à ce que le jour se lève, nu il frissonnait en serrant convulsivement son bras contre son épaule. Elle se transforma à son tour au levé du soleil, nue et soudainement gênée, elle s'entoura de la couverture et s'approcha de lui, craintive. Elle ne lut aucune peur dans ses yeux, ni dégoût lorsqu'elle examina sa blessure sans mot dire. Alors qu'elle se redressait, il prit sa main dans la sienne.

"N'ai pas peur." Souffla t-il calmement. "Moi, je n'ai pas peur."

C'est ainsi que tout commença. Une amitié que personne ne comprenait, pas même Eathenial qui vit en Antharès un rival, ce qui précipita surement le couple du statut de simple ami à petits amis. Antharès et Sarabeth vivaient quelque chose de compliqué. Ils s'évitaient à l'école, se retrouvaient la nuit, dans la forêt les soirs de pleine lune. La nudité n'était plus un tabou, un barrage entre eux, ils étaient unis ce soir là par un sentiment de liberté, de plénitude. Pour une fois elle se sentait appréciée entièrement, sans tabou. Bien entendu elle savait qu'Antharès n'était pas aussi "altruiste" qu'elle, il la poussait à aller plus loin, a se réfréner bien moins que d'ordinaire, à se laisser aller au risque. Progressivement il arriva à lui faire quitter ses chaines, l’entraînant dans l'exploration du parc, de la forêt, des terres aux alentours.

Une relation platonique qui risque de devenir bien moins calme et chaste à présent que Sarabeth se retrouve seule, sans Eathenial. Au bord de la folie, le coeur brisée à la recherche de la meilleure façon de s'oublier. La liberté, pas de culpabilité, par de remords, pas de doute, penser uniquement à soit... N'est ce pas ce que lui propose Antharès depuis des années ?