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 Let it be || Juliet B.

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A. Juliet Bennett

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A. Juliet Bennett


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MessageSujet: Re: Let it be || Juliet B.   Let it be || Juliet B. EmptyMar 20 Sep - 3:56

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« C’est qui qu’il regarde tu crois? » Je n’avais pas porté attention à cette excitation soudaine qui habitait deux des filles du groupe dans lequel je me trouvais, toujours absorbée par cette rumeur que Jenna me racontait à propos d’une des filles de notre cours d’histoire de la magie. J’avais éclaté de rire lorsque j’avais entendu une réponse à la question, mon nom entrant soudainement dans la conversation. « C’est évident que c’est Juliet. » « Quoi? » Je m’étais tournée vers les deux filles en question, des sourires gagas sur leurs lèvres, les yeux rivés sur quelqu’un d’autre, quelques mètres derrière. Je m’étais retournée au même moment où j’avais entendu un sifflement et c’était sans grande surprise que j’avais aperçu le regard de James Potter posé sur moi. Ça me faisait étrange d’une manière qui semblait trop habituelle, comme une tendance que l’on avait oublié, retrouvé avec les années sans pourtant avoir l’impression que les choses aient changés entre temps. J’étais toujours Juliet Bennett et il serait éternellement le populaire James Potter, pour qui toutes les filles devenaient absolument gagas. J’avais vu le parchemin volé jusqu’à moi, un sourire imprégnant mes lèvres lorsque j’avais parcouru les quelques mots étalés. « Qu’est-ce qu’il dit? » Je savais que j’avais l’intention de toutes, je pouvais même facilement lire la jalousie dans les yeux de certaines, mais je gardais la bouche fermée, les lèvres toujours formées d’un sourire duquel je ne me départirais pas de la journée, j’en étais incapable. Tellement de choses avaient changé sans que l’on s’en rende compte pendant ses deux années où j’avais été séparé de James Potter par nos propres fautes, et pourtant, quand je voyais ce mot, que je repensais à notre semaine à la bibliothèque, je savais que certaines choses étaient restés les mêmes. Cette façon dont les choses étaient toutes plus simples avec James, sa présence rassurante, son humour bon pour mon humeur. J’étais encore effrayée, je ne pouvais pas le nier. J’avais peur de me rapprocher de nouveau de lui pour simplement le perdre encore plus douloureusement que la première fois. Et ensuite je remarquais la façon qu’il avait de me regarder et j’oubliais mes craintes, parce que je pouvais facilement voir les regrets et je savais qu’il tenait à moi. Je l’avais toujours su au fond. Quelque chose nous avait aveuglé tous les deux à l’époque, un pourquoi que je ne comprenais toujours pas, mais je ne cherchais plus à savoir. Je voulais simplement James et ses conneries dans ma vie. Pour une raison que j’ignorais, il était ce qu’il y avait de mieux dans mon univers, même avec toute cette rancoeur que j’avais tenu si longtemps contre lui.

Je ne m’étais pas arrêter longtemps au dortoir après les cours, seulement le temps d’attraper un chandail long que j’enfilais rapidement par dessus ma robe de sorcière avant de me diriger lentement vers le terrain. Il y avait longtemps que je n’avais pas mis les pieds ici, du moins volontairement, comme ça. Longtemps que je n’avais pas eu la chance de voir James dans son élément avec seulement lui dans les environs. Je me souvenais encore de la première partie de Quidditch à laquelle j’avais assisté, presque totalement caché derrière les autres fans de Gryffondor, faisant attention à ne pas être remarquée par ce joueur en particulier de ma propre équipe. Si on me demandait, je n’y avais jamais été, je m’en foutais complètement même. J’avais fais à croire à n’importe qui et tout le monde que je n’avais été à aucun match de Quidditch après ma dispute avec James. Mais la vérité était que je n’avais absolument rien manqué. Aucune partie, aucune victoire, aucune défaite. J’avais tout vu, tout vécut avec lui, de loin par choix, mais je n’avais pas pu me résoudre à le perdre totalement. Évidemment, il n’était plus là pour tenter de m’expliquer ce qui s’était passé, sans que je n’y comprenne grand chose, mais ça n’avait pas vraiment d’importance. L’important pour moi, c’était de savoir que je n’avais rien manqué. Et d’être là, de nouveau, avec lui, j’avais envie de lui dire. Envie qu’il sache, mais je ne savais pas. Je ne savais plus comment être simple et honnête avec James, comme si une peur m’empêchait constamment d’être si ouverte avec lui à nouveau. Certes, être avec lui de nouveau était simple, mais lui parler comme avant, c’était une toute autre chose. Je m’étais approchée de plus en plus, jusqu’à me retrouver en face de lui, quelques mètres nous séparant toujours l’un de l’autre. J’avais souri légèrement, lui mettant son mot sous le nez alors qu’il m’accueillait déjà avec ce bonheur et cette excitation qui lui était bien particulière, qui le rendait incroyablement unique. « Bienvenue chez moi! » J’avais laissé échapper un petit rire alors que je ne m’étais pas gênée, m’assoyant confortablement sur le terrain et j’avais vu le regard de James se baissé sur moi et incrédule, je m’étais contentée de répliquer « Ça te dérange pas que je prenne mes aises chez toi j’espère. » Je lui avais tiré la langue alors que je lui avais tendu la main, l’invitant à venir prendre place à côté de moi. Tellement d’émotions contraire prenaient place au creux de mon ventre alors que je n’arrivais pas à croire qu’aujourd’hui, après deux ans, on se retrouve de nouveau là James et moi. Il y avait tellement de trucs que je voulais dire que je ne savais pas par où commencer, qu’est-ce qui était bon à dire, ce que je devais garder pour moi. Autant être avec lui me paraissait nécessaire, autant la simplicité que j’avais à être la Juliet qu’il connaissait ne me revenait pas comme je l’avais espéré. J’voudrais lui parler des matchs de Quidditch que j’ai passé caché derrière tout le monde pour pas qu’il sache que je m’ennuyais de lui comme une folle. J’voudrais lui remémorer toutes les soirées qu’on a passé ensemble après les matchs, alors qu’il essayait en vain de m’expliquer pourquoi c’était lui le meilleur joueur de la partie et pas un autre autour d’une bière au beurre. J’voudrais lui parler de tous ces moments où j’ai voulu retourner vers lui, lui exiger des informations, n’importe quoi, sans en avoir le courage, sans jamais aller jusqu’au bout de mon idée. Mais je n’arrive pas à lui dire toutes ces choses-là, pas encore, pas tout à fait. Alors devant ce silence, je me contente de regarder à nouveau cette note qu’il m’a lancé au travers de la foule plutôt dans la journée et je souris encore légèrement en relisant les mots. Ça au moins, je suis capable d’en parler encore un peu. « Faut que tu m’expliques ton secret. Comment se fait-il que les filles sont encore folles de toi après toutes ces années? » Mon sourire s’était transformé légèrement, laissant une trace de sarcasme apparaître sur mon visage alors que je n’avais même pas été en mesure de taire une jalousie que je ne voulais pas totalement comprendre dans le ton de ma voix, dans la façon dont j’avais formulé cette question. Les faits étaient les faits, la grande majorité des filles de Poudlard voudrait avoir ma chance, pouvoir passer une soirée en compagnie du grand James Potter, avoir cette chance d’en savoir un peu plus sur lui derrière ses apparences de grand brun ténébreux aux talents nombreux avec la fâcheuse habitude de ce mettre dans le pétrin. Et je ne comprenais pourquoi avec tout ce qui s’était passé entre nous, j’étais encore la fille avec cette chance-là. « Dis-moi James, pourquoi moi? J’veux dire, les autres filles sont pas mal moins chiantes et beaucoup plus molles devant toi. Alors pourquoi tu t’acharnes autant sur mon cas? » J’essayais d’en rire, mais j’étais sérieuse. J’ignorais pourquoi de telles questions me venaient, pourquoi je tenais à avoir cette conversation. Parce qu’au fond, j’y tenais pas réellement. Je ne voulais pas savoir, enfin si, mais.. Je ne savais pas. Je ne savais plus. Il me rendait complètement folle et pour ça, je me doutais que j’aurais dû garder mes distances, même après cette semaine à la bibliothèque. Mais je n’en étais plus capable, je ne voulais pas. « Oublie ça, hum.. Ça faisait drôlement longtemps que je n’avais pas mis les pieds sur le terrain. D’ailleurs, est-ce qu’on a le droit d’être sur le terrain une fois la journée terminée? » Mes yeux s’étaient posés sévèrement sur James alors que je ne m’attendais même pas à être surprise lorsqu’il m’annoncerait qu’un petit détournement de la loi une fois de temps en temps, ça ne fait pas de mal. Sacré Potter. Putain de Potter et tout ce qu’il me fait.. Si seulement..

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MessageSujet: Re: Let it be || Juliet B.   Let it be || Juliet B. EmptyMer 21 Sep - 22:59

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« Je ne sais pas. Peut-être le fait que je suis toujours surprenant avec mes blagues, que je ne suis pas devenu laid, et certainement que je ne suis pas très enclin à avoir des relations avec elles et elles gardent espoir. J’ai déjà donné avec les groupies, elles sont d’un ennui terrible! Mais j’avoue, j’adore être le centre de l’attention alors je préfère les garder et leur jouer des tours que de les envoyer balader. » Je ne pourrais pas vraiment expliquer ce sentiment qui m’avait pris par surprise, une sensation désagréable qui s’était placé au creux de mon ventre, mais alors que les mots de James se rendaient à mes oreilles, j’avais l’impression d’avoir les trippes qui se desserraient, cette jalousie que je ne m’acceptais pas se dissipant légèrement, sans véritable raison puisque même sans être une groupie, je n’étais pas spéciale. Enfin, je l’étais un peu à ma manière, je savais que je l’étais à ses yeux, mais je n’étais pas la spéciale, je n’étais pas la dite fille qui faisait battre le coeur de James, cette inconnue sur qui les rumeurs étaient nombreuses, les possibilités infinies sur qui ça pouvait bien être. Je ne voulais pas être jalouse de cette fille sans nom, sans visage et sans personnalité, tellement mystérieuse que James n’en parlait pratiquement que pour alimenter les rumeurs, j’en avais bien l’impression. On n’en parlait pas ensemble, de cette fille-là, pas encore du moins. Peut-être parce que c’était trop tôt pour partager de nouveau des détails aussi intimes, peut-être parce que j’avais trop peur d’entendre ce qu’il avait véritablement à dire à ce sujet, je l’ignorais et je préférais garder les questions, simples, vides de sens et de sentiments histoire de ne pas me faire de mal encore un peu plus, inutilement, moi qui arrivait encore si peu à gérer la façon dont je devais me comporter face au jeune homme. Alors je me contentais de sourire légèrement, lui donnant un coup de coude. « Mais quel charmeur ce Mr. Potter. Toutes les filles à ses pieds et aucune n’est à la hauteur. C’est qu’il est encore plus difficile que je me souviens celui-là. » J’avais laissé un petit s’évader de ma gorge, quelque chose de sincère, qui cachait parfaitement tous ces doutes qui m’habitaient pourtant lorsque je le regardais directement dans les yeux. Et comme ça, à côté de lui, si près et si loin à la fois, je ne regrettais pas d’être toujours aussi douée pour camoufler les émotions qui me traversent telles des éclairs, rapides et lumineux et potentiellement dommageables. Mais on ne pouvait pas aller contre la tempête, jamais..

« Ne dis pas de bêtises Ju’! Tu sais bien que tu vaux beaucoup mieux que ces filles! Ce sont des idiotes qui cherchent à avoir le privilège de sortir avec le capitaine de l’équipe. Toi, tu me connais par coeur, tu n’hésites pas à me remettre à ma place et à m’engueuler et j’adore ça parce que quand tu t’énerves tes yeux sont magnifiques et puis je ne sais pas, c’est comme ça. Je ne pourrais pas l’expliquer, j’ai juste besoin de toi parce que même si j’ai beaucoup d’amis, il n’y à que Zéphyr et toi qui connaissiez mon jardin secret et sans toi, je me sens tout seul, comme si je ne savais plus trop où j’allais. » J’avais senti son bras se placer autour de moi, me rapprochant de lui alors que j’avais senti le rouge me monter aux joues et je remerciais la noirceur de rendre cette réaction moins visible à l’oeil humain à cette heure. Je ne savais pas comment j’avais fais sans James aussi longtemps, comment j’avais fais pour lui en vouloir autant, sans jamais lui laisser la chance de s’expliquer, pas que je me souvienne vraiment de l’avoir vu s’essayer de s’expliquer avant la bibliothèque, mais pour ce soir, je n’avais pas envie d’y penser. Comme ça, contre lui, je ne me souvenais que du James et de la Juliet que nous étions avant la fatidique dispute, ceux tellement proches, « Tu sais que tu sonnes comme un fou? Celui qui aime se faire engueuler et remettre à sa place et qui dit constamment non à celles qui feraient n’importe quoi pour lui. Mais tu sais quoi? J’serais triste si ce serait différent. » J’avais levé les yeux pour pouvoir le regarder et j’avais senti ses lèvres contre mon front, comme une habitude dont j’étais heureuse de voir qu’il ne s’était pas départie. En un moment comme ça, je m’étais sentie automatiquement plus calme, plus sereine, comme si être ici avec James et sa proximité qui aurait probablement dû être alarmante mais qui au fond était plus rassurante qu’autre chose avait raison d’être. « Tu sais eum, j’ai jamais vraiment compris ce qui s’était passé la soirée où on a arrêté de se parler. Et je, j’te demande pas de m’expliquer parce que j’ai pas envie de retourner aussi loin et de repenser à tout ça, mais je eum.. J’voulais juste te dire vraiment.. Que tu m’as manqué. Énormément. » C’était tellement facile, là maintenant, contre lui si près de lui dire tout ça, et pourtant je me connaissais assez pour savoir qu’à la minute où je reprendrais des distances, les mots prendraient aussi plus de temps à se former dans ma bouche, à prendre un véritable sens comme je l’espérais avait réussi à le faire les quelques derniers mots que je venais d’offrir à celui qui serait toujours mon meilleur ami, quoique j’en dise.

« Ben en fait pas trop non mais c’est les seuls moments où c’est calme mais ne t’inquiète pas, ce sera ni vu ni connu! Et c’est dommage que tu sois pas venue ici pendant ces deux ans, t’as du tout oublier ce que je t’avais appris! » Mes réactions fut multiples. Au début, j’étais choquée de savoir que j’étais de nouveau en train de briser les règles, moi qui avait été très sage pendant mes deux années loin de Potter, étonnamment. Ensuite, j’avais fais une grimace pour qu’il arrête de bouder, ce qui avait sembler fonctionner alors qu’un sourire apparaissait de nouveau sur les lèvres du garçon. Je m’étais décollée, reprenant un peu de cette espace vitale qui m’était nécessaire à l’instant et je m’étais retournée face à lui, le regardant directement dans les yeux. « J’arrive pas à croire qu’on soit revenu amis il y a seulement quelques jours et que tu t’arranges déjà pour nous foutre dans le pétrin! T’es un cas impossible Potter. J’te le pardonnerais pas si on se fait prendre. » Je lui avais tiré la langue alors que je m’étais relevée du sol, attrapant le balai du jeune homme au passage. Je l’avais enfourché, sans véritablement être certaine de me souvenir de ce premier cours d’apprentissage de vol que j’avais eu à ma première année. Je n’avais pas eu énormément d’occasion de pratiquer pendant les dernières années, ne faisant pas partie de l’équipe de Quidditch et n’y ayant aucun intérêt, la seule personne qui me faisait vraiment voler, dans tous les sens du terme étonnamment, c’était James Sirius Potter. « Si j’étais toi, j’viendrais m’aider avant que je ne parte dans les airs avec très peu de chances de redescendre. » J’voulais faire des trucs fous avec lui à nouveau, ré-apprendre à m’amuser comme une gamine, rire pour pas grand chose, me sentir proche de quelqu’un à nouveau sans avoir peur d’avoir mal. Et je voulais que ce soit encore avec lui, malgré ce doute qui planait sans arrêt au dessus de nos têtes, surveillant le moindre de nos mouvements et de nos paroles. Je voulais pouvoir lui faire confiance de nouveau, j’y tenais vraiment.
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MessageSujet: Re: Let it be || Juliet B.   Let it be || Juliet B. EmptySam 24 Sep - 7:20

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« J’ai juste rencontré cette fille qui est merveilleuse et malheureusement pour les autres, elles ne font même pas le poids. Zéphyr m’a dit que l’amour faisait perdre la mesure des choses. C’est sans doute vrai parce que je suis sûr que si je cherchais vraiment dans mes groupies, j’en trouverais des drôles et intelligentes. » J’hochais la tête légèrement, approuvant le fait que parmi ses groupies se trouvaient des filles biens. Je le savais pour être amie avec quelques unes d’entre elles. J’avais si souvent eu droit à des regards jaloux de la part de mes propres amies à cause de ma relation avec James, mais alors que je l’entendais parler de la fille mystère, je réalisais que je n’étais pas si particulière que ça dans la vie du jeune homme. Certes, j’étais la meilleure amie et je savais que j’aurais toujours une attention particulière de sa part, mais je n’étais pas celle dont il était amoureux et même si je n’avais jamais voulu m’admettre les papillons qui prenaient place au creux de mon ventre quand je regardais le jeune homme, je n’arrivais pas à taire cette jalousie incontrôlée au fond de moi, je n’arrivais pas à chasser la déception sur mon visage à l’idée qu’une autre fille habitait toutes les pensées de James alors que j’arrivais de moins en moins à me le sortir de la tête. Pendant les deux années où nous avions été séparé, je n’avais fais que ça; tenter de le sortir de ma tête et depuis que nous avions recommencé à nous parler, je ne cessais de penser à lui et ça en était complètement déstabilisant. Tout était nouveau et vieux avec James, je redécouvrais ce que s’était d’être proche de lui et ça me foutait la trouille de ressentir toutes ces émotions si différentes et familières pour le jeune homme. Je tentais d’afficher un sourire convaincant sur mes lèvres, espérant que mon jeu d’actrice était aussi bon qu’on me le disait souvent. J’étais effrayée qu’il voit encore trop bien en moi, comme lui seul était capable de le faire. Il savait tant et pourtant, il y avait tant que je me forçais de garder pour moi. Par peur. De moi, de lui, de ce qui pouvait se passer si je prenais la peine d’être véritablement honnête une fois pour toute. Mais j’oubliais la vérité, encore une fois. « Une chose est certaine, une fois que cette fille mystérieuse va te tomber dans les bras, la totalité des filles de l’école risque de lui faire la peau. » Un léger rire était venu accompagné ma réplique, rien de trop forcé, mais rien de bien comique non plus, juste assez pour rendre mon rôle convaincant, me permettant un moment d’oublier que j’aimerais être cette fille en particulier, sans même me l’avouer..

« Je m’en fiche, d’être fou pour les autres, j’aime bien quand tu t’énerves et qu’après j’arrive à te faire changer d’avis avec un bisou, un sourire et mon regard de chien battu. T’as de la chance, tu vas pouvoir recommencer maintenant et tu seras plus triste. » « Crois-le ou non, mais j’ai encore plus de caractère qu’il y à deux ans. Aucun moyen que ton bisou soit suffisant pour me défrustrer désormais! » J’avais de nouveau tirer la langue et j’essayais d’ignorer cet étrange sentiment qui m’habitait. Comment est-ce que c’était possible que d’une minute à l’autre, les choses deviennent soudainement si naturelles alors que j’avais l’impression d’être plongée en plein malaise quelques instants plus tôt? J’ignorais ce rappel dans ma tête, profitant du sourire sincère qui prenait place sur mes lèvres, un même sourire que je pouvais lire sur celles de James et j’étais rassurée. Rassurée de savoir que peu importe comment la situation dégénère, peu importe le nombre d’années qui passent et qui nous séparent le jeune Potter et moi, il y aura toujours un moment que nous ramènera l’un à l’autre, à des sourires et des échanges complices simples et essentiels. On ne se l’était jamais vraiment cacher, l’un était indispensable à l’autre, d’une connexion qu’on ne retrouvait pas partout, unique en son genre et particulière à nos yeux. J’aimais James d’un amour indescriptible, plus que l’amour d’une meilleure amie pour son meilleur ami, pas totalement comparable à l’amour que partageait des amants, mais quelque chose de tellement fort que le ressentir me donnait parfois envie de m’enfuir si loin pour en oublier les tourments que ça me causait parfois. Mais je ne voulais plus partir loin de James, parce que ça n’effacerait jamais cette trace que j’avais sur mon coeur désormais. Il le possédait d’une manière indescriptible, mais je savais au fond qu’il lui appartenait complètement, même si lui ne semblait pas s’en rendre compte tout à fait. « Tu le sauras Juliet, je te le dirais bien assez tôt mais pour aujourd’hui, sache simplement que tu m’as aussi beaucoup manqué. Tu étais mon oxygène et vivre sans toi c’était juste de la survie seul le Quidditch arrivait encore à me sauver. » Un petit rire s’échappe de mes lèvres alors que je sens le feu reprendre dans mes joues et je regarde au loin pour me détacher un peu de James et de cette proximité entre nous qui semble étouffante, pire que jamais. Pourtant, on a toujours été très affectueux l’un avec l’autre avant qu’un mystère ne nous sépare, je ne sais pas pourquoi soudainement, ça me rend complètement folle. Sauf que je n’arrive pas à me contrôler et comme si je tentais de détendre l’atmosphère, j’avais laissé ce qui était supposée être une blague prendre place entre nous, même si j’avais l’impression que c’était plus une tentative qu’une réussite niveau plaisanterie. « T’as pensé à être poète Potter? Parce qu’avec toutes tes petites phrases, je suis sûre que tes groupies seraient encore plus déchainées. » Il fallait vraiment que j’apprenne à me la fermer lorsque ce n’était pas nécessaire que j’ajoute un commentaire, sérieusement.

« J’ai la Carte Ju’! Comment tu peux l’oublier celle-là! Elle est la réussite de tous nos succès bien entendu donc merci grand-père James et grand oncles Sirius et Remus. Et puis tu me connais, le règlement c’est pas dans le sang chez moi, je pense même pas connaître une règle. » « Parfois j’me demande à quoi ils pensaient tes parents quand ils ont décidé de t’appeler James Sirius. » J’éclate de rire alors que je ne reste pas plus longtemps allongée dans le gazon près de James, prête à profiter de ce terrain certes interdit. Si je n’avais jamais véritablement présenté d’intérêt quelconque pour voler sur un balai, j’avais toujours aimé le faire en compagnie de James. Il fallait dire qu’il était doué et qu’il s’amusait toujours à me faire peur, mais j’aimais l’adrénaline qu’il faisait monter en moi et ces petites sensations fortes qu’il me faisait vivre en quelques secondes, des moments bien haut dans les airs, incroyable autant qu’il ne l’était. J’avais rapidement enfourché le balai, invitant ouvertement James à me rejoindre et j’avais senti sa présence derrière moi, son corps se coller involontairement contre le mien alors que le jeune homme prenait le total control du vol. Ses mains avaient pris place juste en haut des miennes, laissant un sourire sur mon visage alors que j’avais senti le vent faire virevolter mes cheveux, nous donnant cette impression d’être libre, d’être invincible. J’avais échappé un petit cri aigu alors que les manoeuvres de James me rendait quelques peu nerveuses, même s’il fallait avoué que je lui faisais totalement confiance sur un balai pour l’avoir si souvent vu à l’attaque. « Si tu es une bonne élève, je t’emmène voir mon endroit secret où on peut aller qu’en volant, mais avant accroche-toi. » « Mais je suis une bonne élève. » J’avais légèrement tournée mon regard vers James à qui j’offrais un énième sourire, totalement sincère cette fois alors que la direction semblait avoir légèrement changé, nous emmenant encore plus loin et plus haut que nous l’avions été jusqu’à présent. Je m’étais reculée légèrement sur le balai, me rapprochant volontairement de James, un peu effrayée par la vitesse que nous prenions et je l’avais laissé se serrer contre moi, sentant l’inquiétude grimper dans mon être comme il percevait la moindre de mes émotions, du moins celle que je lui laissais percevoir. « Et où on va comme ça? Dis-moi James, s’te plait! » Je voulais savoir et il fallait dire que la patience n’avait jamais fait partie de mes qualités premières, au contraire..
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MessageSujet: Re: Let it be || Juliet B.   Let it be || Juliet B. EmptyVen 30 Sep - 7:26

« Ces filles regretteraient amèrement leur geste. On ne touche pas à la copine d’un Maraudeur, c’est dans les règles et en général, on s’occupe de celles qui s’y essayent et ça persuade les autres d’essayer. Cette fille n’a aucun soucis à se faire de toute manière, je la protégerai plus que jamais surtout des groupies en furies. » Je savais que j’aurais dû me limiter sur mes questions, ne pas chercher à savoir plus loin que nécessaire sur la dite fille en question, ce mystère qui planait encore entre James et moi. Et pourtant les questions étaient sorties naturellement de mes lèvres, comme un sujet tout à fait normal alors qu’au fond, il provoquait en moi des émotions auxquelles je n’étais aucunement prête à faire face. J’avais longuement soupiré, affichant un sourire sincère sur mes lèvres. Cette fille était chanceuse qu’un garçon comme James soit amoureux d’elle, chanceuse parce que peu importe, je connaissais assez James pour savoir qu’en amour, il était probablement le genre de garçons à se donner à fond, totalement. Du moins, le James que je connaissais il y a deux ans était comme ça et si l’on se fiait à tout ce qu’il venait de me raconter, le plus vieux des Potter ne semblait pas avoir changé malgré les années qui sont passés et j’étais heureuse de réaliser que le James Potter qui se tenait devant moi n’était qu’une version un peu plus vieille, un peu plus grande et un peu plus costaude de celle que j’avais malgré moi laissé tomber des années plus tôt. Je ne voulais plus passer autant de temps loin de lui, loin de sa présence et de ses blagues à la noix et de ses plans qui finissaient toujours en retenue et en perte de nombreux points pour les Gryffondors, mais quelque part, je savais que je ne pouvais pas m’en passer, plus maintenant qu’il était de nouveau si près de moi. Je ne voulais pas me montrer trop curieuse au sujet de la fameuse fille, pourtant, je ne pus m’empêcher d’être intriguée par la dernière phrase que mon meilleur ami d’antan venait de prononcer. « Tu la connais bien en plus, cette jeune femme mystère. » Une véritable torture que de ne pas savoir et pourtant d’être si près du but. Et mentalement, je lui en voulais drôlement de jouer ainsi avec mes nerfs alors qu’il ne semblait même pas se rendre compte de tout ce que ça me faisait. Jamais mon coeur n’avait battu aussi vite et aussi fort dans ma cage thoracique. Ça faisait tellement longtemps que j’étais surprise de ressentir encore quelque chose d’aussi puissant, épeurant.. « Et quand vais-je avoir droit à un nom? » Je regrettais les paroles aussitôt quelles furent sorties de ma bouche, pourtant, je ne pouvais pas les reprendre. Tout ce que je pouvais faire désormais, c’est baisser la tête et espérer que James n’ait pas entendu. Ou qu’il n’ose pas me donner de réponses. Ou alors qu’il me dise la vérité et que je vive avec le fait que je n’étais pas la seule fille dans sa vie. Et à ce moment précis, je ne savais pas quelle option me semblait la plus agréable, je ne savais vraiment pas..

« Plus de caractère? Et tes amies ont survécu? Ne t’en fais pas, j’ai des ressources, je finirais par trouver. » « Je n’en serais pas si sûre moi si j’étais toi, je suis effrayante. » Je lui fais des yeux méchants que je ne peux garder bien longtemps avant que ceux-ci ne se transforment en yeux rieurs pour accompagnés un sourire qui se dessine trop facilement sur mes lèvres. Je ne l’avais pas véritablement réaliser avant ce soir, mais James avait ce pouvoir sur moi que très peu avait. Il arrivait à me rendre heureuse par sa simple présence et c’est ce qui m’avait manqué le plus je crois de toute notre relation. Le fait que par lui seul, il arrivait à me faire oublier tous mes soucis, tous mes problèmes et qu’en une simple soirée en sa compagnie, tout devenait agréable, les problèmes se retrouvant des kilomètres plus loin, aucunement important alors que les rires s’enchainaient et que notre amitié restait la seule chose qui prenait du sens. Aujourd’hui pourtant, les moments se suivaient sans vraiment se concorder, passant de ces sentiments lourds qui faisaient battre mon coeur à toute vitesse allant jusqu’à ses moments de simplicités sans pareil que j’avais un jour partager en permanence avec James Potter. Et pourtant, je continuais de tourner vers ce sujet qui me rendait mal à l’aise sans que je n’ose lui montrer, je continuais de parler de ces groupies dont je me fichais tant sans être capable d’oublier leurs présences dans la vie de celui qui un jour fut mon meilleur ami. « Non, je n’y ai jamais pensé. D’après ma soeur, je suis super nul à ce jeu-là alors je m’abstiens et puis les groupies ne méritent même pas que je me creuse la tête à trouver quelques belles paroles pour leur faire plaisir. » Je retiens un commentaire, pour ne pas faire durer cette conversation plus longtemps que nécessaire alors que je garde un énième soupir pour moi, repensant à cette fille qui aurait droit à toutes les belles paroles du grand James Potter. Je me contente d’hocher de la tête comme pour approuver ce qu’il dit et une bonne fois pour toute, je tente de ne pas penser au monde extérieur, d’oublier les groupies et les problèmes qui se sont imposés trop longtemps entre James et moi.

« Je ne sais pas non plus mais j’en suis assez fier. Ça aurait été trop cool de les connaître parce que vu la description que m’en font mes parents, on aurait bien rigolé. » Je peux lire la tristesse s’emparé momentanément dans ses yeux et comme un appel que je ne peux pas contrôler, je m’étais de nouveau rapprochée de lui, le serrant une autre fois fort contre moi. Je ne peux pas m’empêcher de m’enfouir le visage dans son épaule, là où son parfum a le plus d’effet olfactif et je murmure des mots à son oreille. Des mots que j’espère réconfortant, alors que je sais pourtant bien que ce ne sont que des mots, sans grande importance. « Ils seraient fiers de toi, j’en suis persuadée. » Je ne m’attarde pas plus longtemps alors que l’aventure continue et que je me retrouve sur un balai, la présence de James me rassurant alors que le ciel ne semble plus aussi loin pour le conquérir, et que tous les problèmes sont oubliés alors que la voie des airs nous emmène à des endroits inimaginables, incroyables. Je m’accroche à James autant que je peux alors qu’il s’amuse à me faire languir avec une surprise et que je me fais impatiente comme jamais. « Tu vas le voir bien assez tôt ma belle. » Je reste silencieuse, les yeux fermés alors que James est toujours en possession du balai, occupé à nous emmener à cet endroit mystérieux. Je suis énervée, excitée et effrayée à la fois de voir où est-ce qu’il me traine, de voir cette surprise qui semble animé tellement le jeune homme derrière moi. « Ouvre les yeux Ju’. » Je sens mes pieds se reposés sur le sol, le balai arrêté de sa trajectoire alors que le sol me déstabilise soudainement et que je me donne encore quelques secondes d’ignorance avant d’ouvrir finalement les yeux. Ma première réaction est probablement bonne. Un « C’est magnifique » s’échappe de mes lèvres alors que mes yeux s’attardent sur tout ce qui s’offre à mon champ de vision. Et soudainement, comme un flash qui me ramène plusieurs mois plus tôt, je réalise que ce n’est pas la première fois que je viens ici. Que James, contrairement à ce qu’il croit probablement, n’est pas le seul à connaître ce petit coin de paradis. Je ne sais pas si je devrais lui dire où le laisser vivre dans ses illusions, mais je ne peux m’empêcher d’ajouter quelque chose, quelque chose qui risquait de rendre l’endroit un peu moins magnifique, j’en avais bien peur. « J’suis déjà venue ici avant, avec Joshua. » Merde. Joshua. Le simple fait de prononcer son prénom me ramène à tous les souvenirs de cette relation que nous avons eu quelques mois plus tôt. Je me souviens des moments dans ses bras que j’ai passé dans ce même bout de paradis et soudainement, je ne sais pas quoi dire de plus à James. Des flashs de Josh m’assaillent et j’essaye de le sortir de mon esprit alors qu’un regard interrogatif de mon meilleur ami s’acharne sur moi, en recherche de plus d’informations, je le devine, sur le dit Joshua que je viens tout juste de mentionner. Alors, maladroitement, je réponds à la question que ses yeux ne cessent de me poser depuis que j’ai prononcer ce prénom pourtant inconnu. « Hum, Joshua est.. mon ex petit-ami. Il a découvert ce terrain il y a deux ans, ou quelque chose comme ça j’crois.. »
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