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AuteurMessage
Sierra W. Lawrence

RAVENCLAW ⚡ huitième année


Sierra W. Lawrence


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MessageSujet: Like a broken arrow ✄ JULIET   Like a broken arrow ✄ JULIET EmptyMar 19 Juil - 11:34


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Juliet Bennett & Sierra Lawrence
You'll never know, I didn't want it to go the way it went... Not a word from my mouth, but from the moment I shook your hand, I was determined. Each time it honey drips right off of my lips, I never stick, so how'd you get me stuck in this? But it won't show. I'll lay low and you'll never know...

Sourcils froncés, j’observais sans rien dire le contenu de mon assiette, alors que quelques uns de mes amis Serdaigle étaient en train de débattre sur le dernier cours auquel ils avaient bien pu assister. D’ordinaire, j’aurais pris volontiers part à la conversation, mais je n’avais plus la force, ni même l’envie, de me chamailler sur des détails. Je soupirai, guère inspirée par la tarte aux pommes face à moi, et tournai la tête vers mon voisin de table pour trouver une occupation, trouver quelque chose à dire ou à faire pour ne pas dépérir d’ennui, le temps que les autres daignent à enfin se lever. L’observant manger comme s’il avait jeuné pendant près de trois semaines, je ne pus m’empêcher de sourire avant de rouler des yeux. « Sérieusement, comment tu peux avaler tout ça ? Tu as jeté un sortilège d’extension indétectable à ton estomac, ou bien tu es simplement né avec une malformation te permettant de t’enfiler autant de gâteaux que tu veux ? » lui lançai-je tout en portant mon gobelet métallique à ma bouche pour boire de mon jus de citrouille. Cela avait été plus fort que moi. Je n’avais pas réussi – une nouvelle fois – à me taire pour éviter toute catastrophe ou crise de nerfs potentielle. Ce n’était pas méchant, loin de là. Tout du moins, je ne déballais pas toutes ses remarques dans l’unique but de vexer mon entourage, non, mais bien souvent, les personnes à qui je pouvais m’adresser le prenaient mal, chose que je pouvais définitivement comprendre. Seuls mes amis les plus proches avaient fini par s’habituer à mes remarques, ma franchise trop extrême, et certains avaient même fini par vouloir m’aider à m’apprendre à ne pas tout dire de but en blanc. Peine perdue, ils en avaient autant conscience que moi, mais au moins, j’étais touchée de voir qu’ils tentaient de m’aider, et cela me suffisait amplement. Au moins, je n’étais pas toute seule dans ma bêtise… Quant au gars à qui j’avais pu parler, il se contenta d’hausser les épaules et de m’ignorer royalement comme les autres avaient pu prendre l’habitude de faire, et avait tranquillement fini son assiette avant de se resservir, une nouvelle fois. « Ou bien, c’est seulement parce que t’es un homme. » concluai-je, sachant pertinemment qu’il ne m’écoutait pas, tout en faisant la moue. A la fois désespérée et légèrement vexée, je finis mon verre avant de le reposer lourdement sur la table, et me levai, rassemblant mes affaires, pour sortir de la Grande Salle sans un mot. Attendre à la table des Serdaigle ne se révélait pas être une activité très attrayante, j’arriverais donc en avance au point de rendez-vous avec ma meilleure amie, puisque je ne risquerais pas de m’ennuyer encore plus qu’avec mes camarade Aigle. Sourire aux lèvres, je levai la tête vers les escaliers, puis commençai mon ascension, marche après marche.

Juste avant le repas, Juliet était venue me voir à la table des Serdaigle pour me donner rendez-vous juste devant la salle du souvenir après que j’ai mangé. Elle ne m’avait pas laissé le temps de lui poser des questions, de lui demander des explications, et était repartie aussi vite qu’elle était venue, filant dans la tour des Gryffondor sans un mot de plus. J’avais été surprise, oui. En même temps, qui ne l’aurait pas été ? Cependant, cela n’avait pas été ma seule préoccupation : j’avais également peur qu’il se soit passé quelque chose de grave. Après tout, ce n’était pas tout les jours qu’elle venait me demander dans la précipitation de venir la rejoindre à un endroit et une heure donnés, tout en affirmant que cela était d’une importance capitale... C’était donc pour cela que je jouais les meilleures amies parfaites, en montant les escaliers de Poudlard pour me rendre à notre lieu de rendez- vous, et ce en avance. Je ne savais même pas où elle était allée, puisqu’elle n’avait pas déjeuné à la table des Gryffondor – tout du moins, pas en même temps que moi – et je ne l’avais pas recroisé depuis. Ce fait m’enfonçait encore plus dans ma surprise et mon anxiété, et sans le remarquer, j’accélérais le pas. J’avais à la fois hâte et peur d’entendre ce qu’elle souhaitait me dire, et tentai en vain de deviner ce dont il pouvait s’agir. Sans grand succès, autant dire… Dans mon esprit, je ne voyais absolument pas ce qui pouvait susciter une telle… Excitation chez la petite brune pour qu’elle agisse de la sorte. Je fronçai les sourcils, encore perdue dans mes réflexions, attendant patiemment que les escaliers arrêtent leurs caprices pour que je puisse aller dans la bonne direction. « Alors, toute seule Lawrence ? Tu ne trouve plus personne à qui casser les pieds ? » Je tournai la tête vers le Serpentard qui se trouvait juste à côté de moi, attendant lui aussi que les escaliers bougent où il souhaitait. Je soupirai, tout en caressant le manche de ma baguette magique qui se trouvait dans ma poche. « Ah, tiens, tu sais construire des phrases pour qu’elles aient du sens, toi ? » demandai-je avant de continuer mon chemin sans rien ajouter de plus. Bon, d’accord, là c’était de la méchanceté presque gratuite, mais je n’avais jamais réellement porté les Serpentard dans mon cœur… Au départ, j’avais tenté de ne pas partir avec des préjugés, comme la plupart des élèves nés de parents sorciers pouvaient avoir, mais au fil des semaines, certains s’étaient révélés être à la hauteur de la réputation de leur maison. Je leur parlais donc en conséquence… Surtout qu’eux non plus ne semblait pas vraiment m’apprécier, donc le sentiment était partagé.

Je finis par arriver devant la porte de la salle du souvenir. En huit années d’études à Poudlard, je n’avais pas franchi beaucoup de fois le seuil de cette pièce. Disons qu’elle m’effrayait un peu, d’une certaine manière. J’avais bien trop peur de revivre des étapes de mon enfance que je ne souhaitais pas revoir, ou bien de devenir folle à force de trop ressassé mon passé. Je posai mon sac à côté de moi et m’adossai contre le mur, regardant les autres élèves passer devant moi. Juliet n’était pas encore arrivée, non. Je jetai un petit coup d’œil à ma montre, puis finis par décréter qu’elle serait là dans très peu de temps. Je plongeai ma main dans ma poche et en ressortir un élastique, et je fis une queue de cheval, mes cheveux m’encombrant beaucoup trop la vue. Généralement, je détestais les attacher, et le faisait seulement quand j’étais en cours, bien souvent en cours de potion d’ailleurs. Cependant, à l’instant précis, j’étais bien trop anxieuse pour tolérer qu’une mèche vienne me chatouiller la joue. Quand je relevai la tête, j’aperçus Juliet, et je finis par lui faire un grand sourire avant d’aller à sa rencontre pour la prendre dans mes bras. « Tu as failli me faire attendre ! » dis-je en me détachant d’elle pour l’observer. J’avais toujours envié sa chevelure brune, détestant mon blond. Mon regard s’arrêta sur sa cravate aux couleurs de Gryffondor, puis je regardai la mienne, aux couleurs de Serdaigle. J’avais toujours détesté le fait que nous ne soyons pas dans la même maison, que nous ne puissions pas nous voir autant qu’on aurait pu le vouloir… Mais bon, maintenant c’était trop tard. Et puis, ce n’était pas comme si nous avions eu le choix. « Dis moi, ce n’est pas trop grave, hein ? Parce que bon, tu me fais peur avec tes c’est très important. » dis-je, riant à moitié. « D’ailleurs, il faudrait que tu m’expliques pourquoi la salle du souvenir. Tu sais très bien que cet endroit me fait flipper… » Non, je n’avais toujours pas d’idée sur ce qu’elle voulait me dire. Et pourtant, ce n’était pas faute de ne pas avoir cherché.

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