Noémie • La plus instable d'une famille déjà bien étrange.

Noémie Allya Sherridan

Ft Ashley Greene ⚡

ÂGE ⚡ 20 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE ⚡ 12 octobre MAISON ⚡ Serpentard NATIONALITÉ ⚡ Anglaise STATUT SOCIAL ⚡ Single ANNEE D'ÉTUDE ⚡ 10ème années PATRONUS ⚡ un hibou SANG ⚡ Mêlé ÉTUDES ATTENDUES ⚡ Stage pratique sur l'empoisonnement→ Brigade d'empoisonnement du MinistèreCREDIT ⚡ écrire ici

« L'infidélité n'a pas de prix, elle n'a que des conséquences. » Radji Lanrey

Mon histoire devrait commencer, comme toute les autres, par la formule « il était une fois... ». Malheureusement, la vraie vie ne ressemble pas à celle de Blanche-Neige ou de Cendrillon. Non, chez moi il n'y a ni escarpin de verre, ni de prince, ni de chansons à la High School Musical, ni de « ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps. ».

Noémie Allya Sherridan, autrement dit moi, vit le jour en octobre dans ce charmant pays qu'est le notre. Terre de légendes et de magie. Notre petite héroïne, moi-même, avait tout pour passer une enfance heureuse, choyer. Mais le destin en décida autrement. Son père, Arnold Sherridan, grand sorcier avec l'ordre de merlin et tout le toutin, possédait un coquet manoir où il y vivait en compagnie de sa femme, Cassandra, et de son fils, Erik, âgés de 3 ans. Cassandra, jeune moldue, rencontré dans un magasin de sucrerie, était enceinte d'une petite fille. La grossesse arrivait à terme et l'excitation était à son apogée. La petite dernière était attendue tel le messie. C'est donc, par une pluvieuse journée d'octobre, que la belle, la ravissante, la si attendue Noémie Allya Sherridan, vit le jour. Erik était complètement subjugués par le bébé, voulant la porter à tout bout de champs, jouer avec elle...Oui...ses premiers mois furent royal, une princesse dans un château. Il ne manquait plus que la marraine la fée, quelques créatures sortis tout droit de l'imaginaire et le méchant pour que le tableau soit complet.

Ce que l'incipit ne nous dit pas, c'est que le si célèbre, si riche, si arrogant, si beau Arnold Sherridan est le méchant de l'histoire. Non pas qu'il ait tenté de tuer notre héroïne en lui donnant une pomme empoisonnée ou en lui lançant un sort...non non...il a juste détruit cette ébauche si prometteuse. Comme dit précédemment, Arnold Sherridan est beau, un bel homme, d'un âge mûr, toujours vêtu élégamment. De nombreuses femmes rêvent ou rêvaient de voir ce que pouvait bien cacher ce costume si bien taillé. Cela ne fut pas difficile durant les années de jeunesse. Après tout profiter de la vie est-ce un crime ? Absolument pas...lorsqu'on n'est pas engagé, pouvons-nous rajouter. Il avait stoppé ses années de débauche lorsque les sentiments qu'il éprouvait pour Cassandra Hamilton devinrent sérieux. Il en fut le premier étonné. Avoir une relation sérieuse, se marier, fonder une famille...non tout cela ne ressemblait pas à Mr. Sherridan. Et pourtant...la vie réserve bien des surprises.

Comme le dit le proverbe « chassez le naturel, il revient au galop ». Notre très cher gentleman en fit les frais, comme bien d'autres avant lui. L'appel de la chair était bien trop présent, enivrant...il passait à l'acte, de nombreuses fois, durant de longues années. Sans regret. Il apprit une seule chose de ses multiples aventures : il n'aimait pas sa femme. Oh...il la respectait un minimum, l'appréciait mais en aucun cas ne l'aimait. Il éprouvait une grande affection à son égard. Mais pas de l'amour. Lorsqu'on aime, on ne trompe pas non ? Il inventa des excuses, qui fonctionnèrent un temps. Une réunion qui s'éternise, trop de travail, un dîner entre collège...puis le manque d'imagination se fit ressentir et les excuses revinrent souvent...bien trop souvent.


Revenons-en à notre héroïne principale. Noémie Allya Sherridan jouait dans son berceau, âgé de prés de deux ans. Son but : envoyer tous ses jouets dans le salon afin qu’ Erik les lui rapporte pour qu'elle puisse les jeter de nouveau dans le salon. Jouissif. Mais Erik s'absenta un instant, le jeu promettait d'être moins marrant et elle commença à râler, en bonne petite benjamine qu'elle était. C'est alors qu'une femme, une femme qui fit décuplé les petits couinements de notre petite héroïne en couche culotte. D'une classe sans égal, vêtu élégamment d'un manteau de fourrure, des talons aiguilles qui faisait un bruit épouvantable sur le parquet. Un regard glacial, aussi froid que le temps de décembre, à faire froid dans le dos. Dans ses bras, trônait, en petit roi, un enfant âge de presque deux années. Ses grands yeux ouvert, elle regardait partout, s'émerveillant des nombreux jouets éparpiller un peu partout dans le séjour.

C'est ce qu'on pourrait appeler la chute dans un film pour jeune adolescente bourré d'hormone : le jeune homme n'est pas celui que l'héroïne pensait. Non, il se moquait juste d'elle, c'était un pari avec ses amis. Mais maintenant...maintenant...ses sentiments, à lui, ont changé. Mais l'héroïne ne veut rien entendre...il a trahit sa confiance. Blablabla. On connait tous l'histoire et la fin. Mais ici je ne garanti pas de « happy end » non...juste une fin. Cassandra comprit, enfin, la raison des nombreux repas d'affaire de son mari et y mit un terme. Enfin...il y mit un terme. L'envie de se retrouver avec un quatrième enfant n'était pas présente et il ne voulait pas prendre le risque. Dommage...la fratrie Sherridan aurait pu s'agrandir encore !

« Les pires histoire sont des histoires de famille. » Jovette-Alice Bernier

Un an après, leur mariage prit fin, sans réelle surprise. Même si Cassandra accepta sans difficulté Belle (l'enfant recueillit), elle n'arrivait plus à faire confiance à son mari. Sa peine était présente, le sentiment de trahison bien encré en elle, ne voulant pas la laisser s'échapper. Le beau conte de fée prit donc fin un peu plus d'un an après la naissance de notre héroïne, Noémie Allya Sherridan. Cassandra, en femme clémente, laissait son ex-époux voir ses enfants autant qu'il le souhait mais s'arrangeait toujours pour être absente.

Notre cher Arnold Sherridan, conscient de l'énorme erreur qu'il avait fait, supplia Cassandra de le reprendre. Il lui offrit des fleurs, des chocolats, des bijoux...pensant que l'amour avait un prix. Non pas qu'elle avait besoin d'argent...les divorces ça paye de nos jours. Mais il persévérait, n'ayant pour envie que l'idée de reformer une famille avec son premier véritable amour. Ce ne fut que lorsqu'il apprit l'union prochaine de Cassandra Hamilton avec le professeur Henri Jones, de vingt ans son aîné, qu'il finit par renoncer, après être entré dans une colère terrible.

On pourrait penser que Belle fut le vilain petit canard de cette fratrie de trois enfants. Il n'en fut pas le cas, Erik l’accepta de suite, sans réelle difficulté. Noémie, elle, ne fit jamais vraiment fait la différence. Étant trop petite lors de l'arrivée de Belle, elle la considéra comme sa petite soeur sans chercher à comprendre. Ce n'est que quelques années plus tard qu'on lui annonça la vérité sur Belle...cela ne changea en rien ses sentiments à son égard.

L'été des onze ans de notre héroïne arriva, son excitation aussi. La rentrée de septembre, elle attendait ça depuis celle d’Erik, celui-ci prenait un malin plaisir à l'exaspérer afin de la rendre jalouse. Cela fonctionna à merveille. Elle attendait cette rentrée depuis tellement de temps ! Elle allait enfin pouvoir savoir si on mange vraiment de la soupe de carotte et de Gobelin à Poudlard. Parce que...franchement ce met n'a pas l'air appétissant.

« Chacun est le fruit d'une éducation mais le plus grand éducateur, c'est la personne elle-même. » Ludmila Oulitskaïa

L'éducation de ses trois « monstres » se joua donc, d'un côté par Arnold Sherridan, et d'un autre par Cassandra et Henri Jones (que nos jeunes enfants appelaient « papi » le plus souvent.). Ce fut donc une éducation chaotique, cela se reflète parfaitement dans le caractère de ces jeunes gens. Mais est-ce un échec ? Ou une victoire ? Cela aurait-il changé quelque chose que Arnold et Cassandre aient formé un couple ? Peut-être bien...

Mais l'éducation n'est-elle pas le reflet de l'attitude des parents ? Un père volage, qui a reprit ses activités nocturnes sans se cacher dorénavant et une mère qui se marie à son ancien professeur et, par surcroît, ami de son père. Les problèmes sont omniprésents dans cette famille...cela ne fait aucun doute. Les enfants auront, forcément, des caractères se rapprochant de l'un ou de l'autre. Peut-être même, récolteront-ils seulement les « tares ». Pouvons-nous blâmer un enfant d'être un séducteur né alors que ses parents le sont ? Pouvons-nous blâmer un enfant de séduire son professeur alors que l'un de ses parents l'a fait ? Je ne pense pas...

Poudlard...vous voilà prévenu !