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 Detention can be a good way to talk || Juliet B.

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A. Juliet Bennett

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A. Juliet Bennett


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MessageSujet: Re: Detention can be a good way to talk || Juliet B.   Detention can be a good way to talk || Juliet B. EmptyVen 15 Juil - 22:12

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« Ça t’apprendra à faire tes devoirs à la dernière minute. » J’avais roulé des yeux face à la remarque de ma meilleure amie, même si je savais que je n’avais que moi-même à blâmer pour cette longue semaine de retenue qui m’attendait. La retenue en tant que tel ne me dérangeait pas vraiment, puisque malgré ma bonne conduite en générale, il n’était pas rare que j’oubliais de remettre un devoir, trop lunatique pour l’avoir pris en note. Non, ce qui me dérangeait particulièrement de cette retenue, c’est la compagnie qui allait m’être imposée. Je pouvais encore voir la secrétaire me faire part de ma punition, et mettre de l’emphase sur le fait que j’allais devoir trier les livres de la bibliothèque en compagnie de James Potter. Et l’emphase sur le James Potter me forçait presque à croire qu’elle se doutait que être avec lui serait encore bien plus pénible que d’être obligée de faire du ménage dans la bibliothèque. Et ça allait l’être, je le savais d’avance. Ça faisait plus de deux ans que je ne lui avais pas véritablement adressé la parole et je n’avais pas envie de changer ça aujourd’hui. « Et j’suis sensée faire comment moi pour l’ignorer pendant une semaine alors qu’on doit faire le travail en équipe? » J’avais soupiré longuement, déjà découragé de cette punition qui était encore plus lourde que ce que je pouvais imaginé. Je n’étais pas prête pour ça, pas prête à l’affronter et aucunement prête à lui donner cette attention qu’on s’attendait que je lui donne. Je ne voulais pas de conversation avec lui, je ne voulais pas devoir être obligée de partager l’air et l’espace d’une rangée de bibliothèque en sa compagnie, mais il semblerait qu’aucun choix ne s’offrait véritablement à moi. J’allais devoir m’y rendre et faire comme si cette situation ne me rendait pas complètement folle de rage. Oublier tout ce qui m’avait un jour lié à James Potter pour oublier finalement cette rancoeur qui m’habitait le coeur lorsque son visage retrouvait le chemin de mes pensées. Je n’allais pas être en mesure de faire ça, je me connaissais trop bien pour le savoir. Mais j’allais essayer, aussi fort que je pouvais. « C’est le destin. Et le destin te crie de lui parler une bonne fois pour toute. » Je m’étais retournée vers Sierra, une grimace s’installant pleinement sur mon visage. Elle croyait vraiment que ça pouvait être aussi simple? Qu’une retenue, qu’une discussion pouvait effacer cette peine qui m’avait rongé depuis deux ans, depuis le jour où il était sorti de ma vie sans m’expliquer pourquoi? Elle me connaissait pourtant, elle savait que je n’étais pas dû genre à donner ma confiance deux fois, à accorder mon pardon. Et James avait tout gagné une première fois, de manière dont je ne pourrais même pas l’expliquer tellement mon affection pour lui était devenue forte avec les années. Mais il avait tout perdu, en une dispute et il n’était pas sur le point de me regagner à nouveau. Certainement pas.

Mes pas m’avaient stoppés devant la bibliothèque alors que j’avais fais un signe de tête à Sierra qui s’était alors dirigée vers la salle commune des Serdaigles. Je ne voulais pas y aller et pourtant mes bras avaient ouverts la porte, mes jambes avaient suivis le mouvement alors que ma tête s’obstinait encore à vouloir rester sur le bord de la porte de la bibliothèque. Je n’avais pas remarqué la présence de James, peu surprise d’être la première arrivée. J’avais vu la bibliothécaire, son sourire hypocrite prendre place sur ses lèvres alors que je me dirigeais déjà vers les rangées de livres qui occupaient la moitié de l’espace de la bibliothèque, prête à me mettre au travail, mais peu prête à être rejoint pour ce satané Potter. J’avais regardé les livres et soupirer devant le bordel qui régnait. Ça allait nous prendre un siècle ramassé tout ça sans pouvoir utiliser la magie. Je n’avais même pas attendue que James se joigne à moi que j’avais commencé à classer les livres, cherchant leur emplacement original, enlevant ceux qui se trouvait tout simplement dans la mauvaise section de la bibliothèque. Je ne voulais que penser à ça, aux livres qui se trouvaient sous mes yeux, à tous ces titres que j’oubliais au fur et à mesure que je les lisais. Je voulais me concentrer que sur ça, ne pas penser que d’une minute à l’autre James allait me rejoindre et que d’une minute à l’autre, j’allais être contrainte de faire face à une réalité que je ne voulais pas voir, que je n’avais jamais voulu voir. J’avais fais semblant de ne pas entendre la bibliothécaire s’énervé alors que je devinais trop bien que James était finalement arrivé. J’avais semblant de ne pas entendre sa voix projeter sur tous les murs de la bibliothèque étonnamment vide pour l’heure qu’il était. J’avais semblant de ne pas l’avoir vu s’approcher de moi tranquillement alors que je n’avais pas bougé d’un poil, restant accroupie, concentrée sur les livres de la rangée du bas. Mais je ne pouvais pu faire semblant. Je ne pouvais pu faire semblant maintenant que sa voix se faisait entendre de nouveau, avec une auditrice bien particulière, moi. Je n’avais pas relevé la tête vers lui toutefois, gardant mes deux yeux bien concentrés sur les livres, pas autre chose. « Désolé. » Ça commençait mal. Il s’attendait à quoi? Que je lui dise que ce n’était pas un problème, qu’il pouvait arrivé en retard comme il voulait? Qu’est-ce que j’en avais à faire de toute façon de ses aller et venus, de l’endroit où il se trouvait avant ou encore s’il se sentait mal ou non d’être en retard. Je ne voulais rien savoir, là était la réponse. Du moins, c’est ce que j’essayais de me faire croire depuis déjà trop longtemps alors que déjà mes mots trahissaient l’air que j’essayais de me donner depuis deux ans déjà. « Désolé pour quoi? Pour m’avoir lâché du jour au lendemain sans m’dire pourquoi ou pour être en retard? » J’avais légèrement levé les yeux vers lui, le temps d’une seconde à peine, remarquant sans surprise l’air choqué du jeune homme et j’avais rebaissé la tête en ajoutant sur un ton d’indifférence « J’m’en fiche de toute façon. » Je ne m’en fichais pas, je n’avais jamais véritablement réussi à m’en ficher, mais comment est-ce que j’étais supposée agir? Je ne savais plus quoi faire, je ne savais plus quoi faire depuis tellement longtemps.

« Alors, qu’est-ce qui t’emmène me tenir compagnie cette semaine? En général, j’étais celui qui avait la retenue, tu étais celle qui me faisait la morale. » « Crois-moi, j’suis pas ici pour te tenir compagnie. J’dirais même que la compagnie est très peu appréciée. » Je n’avais pas peur d’être directe, plus maintenant que rien ne me rattachait à lui, techniquement parlant évidemment puisque je n’arrivais pas vraiment à faire en sorte que mon coeur pense la même chose. Pourtant, je ne voulais pas qu’il croit que j’étais ici avec un certain plaisir, qu’il croit que ça pouvait être simple de nouveau entre nous deux, puisque ça ne pouvait pas l’être, je ne voulais plus que ce le soit. « J’ai remis un devoir en retard parce que j’avais oublié son existence. Comme la tienne, c’est drôle non? » Et c’est drôlement pas vrai. Si j’avais réussi à mettre croix sur lui, je ne m’acharnerais pas autant sur lui, à lui lancer des piques dont il n’avait aucunement besoin, simplement par esprit de vengeance, simplement parce qu’au fond de moi, ça me faisait un peu de bien de l’envoyer chier autant qu’il m’avait fais mal en me laissant tomber alors que je m’accrochais à lui comme je ne m’étais jamais accrochée à personne avant dans ma vie. Mais je ne me laisserais pas abattre, pas maintenant, pas devant lui. Je ne savais pas ce qu’il voulait, ni pourquoi il s’efforçait de faire la conversation avec moi, mais j’allais bien vite lui donner une raison de ne pas continuer. En posant une petite et simple question, je savais d’avance que je couperais son élan. Pour le meilleur ou pour le pire? Peu m’importait, tant qu’il me laissait classer mes livres en silence. « Et sinon, comment va ton frère? » J’étais méchante, volontairement méchante. C’était tout ce que je trouvais à dire après deux ans de silence, j’étais ridicule. Et pourtant, je n’arrivais pas à le regretter, pas encore. Mais je sentais drôlement que ça allait venir.
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MessageSujet: Re: Detention can be a good way to talk || Juliet B.   Detention can be a good way to talk || Juliet B. EmptySam 16 Juil - 0:28

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« À la base, j’étais désolé pour t’avoir fixé pendant une minute, mais je suis désolé pour les deux autres raisons que tu viens de dire. Et je sais que tu ne t’en fiches pas, tes yeux t’ont trahis. Ils crachent de la haine et de la colère, non la froideur qui voudrait dire que tu t’en fiches. » Je lui en voulais encore plus, d’être toujours capable de me comprendre, de me lire comme lui seul était véritablement capable de le faire. Je lui en voulais de connaître encore le moindre détail de ma personne, de pouvoir lire en moi comme dans un livre ouvert. Il y a des jours où je regrettais. Je regrettais de l’avoir laissé s’approcher de moi, si près qu’il pouvait pratiquement tout déduire, tout comprendre, tout voir sur l’état de mon pauvre coeur encore amoché de cet amour que je n’ai jamais reçu avant. Je me souvenais encore de comment tout avait commencé, de cette confiance que je ne voulais pas lui accorder, de l’acharnement que je m’étais pour être désagréable avec lui, complètement paniquée par sa personne sans pourtant en saisir le pourquoi complètement. Et je me souvenais de cette journée où j’avais baissé les bras. Où j’avais prise place à côté de lui et que j’avais tout simplement décidé d’abandonner cette protection que je mettais autour de moi et j’avais commencé à discuter avec lui, comme ça, simplement. Et les choses avaient changés, le lien s’était endurci, tellement fort que c’était débile de penser qu’aujourd’hui, tout ça c’était brisé, complètement émietté dans toutes ces parties du château où nos regards haineux s’étaient croisés, où nous avions jouer l’indifférence sans réussir à la ressentir, de mon côté du moins. Mais je ne voulais pas laisser tomber ma protection, pas cette fois-ci, pas après l’avoir autant regretté la première fois. « N’essaye pas de faire comme si tu me comprenais James. Il est loin derrière le temps où tu avais le droit. » Peut-être que je ne m’en fichais, peut-être que je n’arriverais jamais à véritablement mettre une croix sur lui, sur notre amitié, sur ces sentiments plus particuliers les uns que les autres qu’il avait réussi à me faire réussir, mais ça ne voulait pas dire pour autant que j’allais oublié la dispute, les années et jouer la sage fille avec lui. Il ne le méritait pas et de mon côté, je méritais beaucoup plus que de simples excuses pour l’excuser. Je n’allais pas lui pardonner, pas comme ça du moins.

« Ah c’est dommage.. Je n’ai pas oublié la tienne, moi. » « T’aurais dû. » Ma voix est sèche, nette. Mon regard fixé sur le livre que je tiens entre les mains, pourtant incapable de procéder à la suite du triage que j’avais pourtant si bien commencé quelques instants auparavant. Moi qui normalement arrivait si bien à faire deux choses en même temps, j’étais complètement figée, trop occupée à rester de marbre face à la présence bien trop proche de James vis à vis ma petite personne. Je n’avais qu’à relever le visage pour pouvoir admirer ses grands yeux foncés, contempler ses cheveux toujours aussi désordonnés, la profondeur de sa mâchoire et le moindre trait de son visage que j’avais appris par coeur occupé bien trop souvent à le contempler, souvent secrètement, pourtant sous son nez. Je pouvais encore imaginer son visage parfaitement dans ma tête sans même avoir à le voir de mes yeux, et de le savoir pourtant si proche, ça me déstabilisait de A à Z. C’était une chose de le voir de loin dans les corridors et de lui offrir un regard haineux, ça en était une autre de devoir le confronter face à face et rester complètement indifférente face à toutes ces émotions contradictoires qu’il créait au plus profond de mon ventre. Et comme une conne, j’avais changé la conversation. Comme une conne, je nous avais dirigé sur un terrain glissant, sur un sujet qui je le savais pourtant bien, terminerait en guerre entre nous deux. Et pourtant, les mots avaient filés de ma bouche, j’avais laissé la question choqué James et je m’étais presque régalée de l’horreur qui avait parsemé ses yeux. Égoïstement, j’étais satisfaite égoïstement parce que je voulais qu’il ait mal autant que j’avais eu mal auparavant par sa faute. « Je ne sais pas Juliet, je te laisse me le dire. » Il nous avait vu, Albus et moi, et soudainement, un sourire était venu se placer sur mes lèvres. Je voulais qu’il croit que ça me plaisait, que passer du temps avec son frère me rendait heureuse. C’était véritablement le cas, sous un certain point, mais je voulais qu’il croit plus. Je voulais qu’il pense qu’Albus était mieux que lui, qu’il réalise qu’il avait fait une grosse erreur en me laissant tombé sans aucune explication, après une dispute aussi stupide que je pouvais l’être présentement. Je regrettais, je regrettais mon visage et mes paroles, et pourtant je ne m’arrêtais pas. Pas encore. « J’ai vu que vous étiez proches tous les deux, je pense que tu as bien plus de nouvelles de lui que moi, tu crois pas? » « J’imagine. Faut dire que ma compagnie est probablement plus agréable que la tienne. En tout cas, il est certain que la sienne l’est plus que la tienne. » Je tournais le couteau dans la plaie, atrocement. Je n’avais même pas pu retenir une grimace face à ce mensonge complètement débile. J’adorais Albus et sa présence me faisait véritablement du bien, mais jamais il ne prendrait la place de James dans mon coeur et dans ma vie. Seulement, si je voulais que ça fasse mal, je devais lui faire croire autrement. Pour qu’il souffre, autant que j’avais pu souffrir. « Il ne reste plus qu’à espérer que lui non plus ne te laissera pas tomber, je n’ai pas d’autres frères. » J’avais échappé un rire hypocrite, complètement sous le choc qui venait de traverser les lèvres de ce garçon qui un jour avait été mon meilleur ami. Par réflexe, je m’étais relevée, me retrouvant directement face à face avec James, tellement rapproché que ça aurait dû être interdit que l’on se retrouve si près l’un de l’autre. Je n’avais pas pris le temps de penser plus longtemps à ce que je faisais que ma main avait trouvé son chemin jusqu’à la joue de James, dans un geste qui provoquait un son et laissait une douleur atroce, autant physique que mentale. J’avais senti mes doigts trembler alors que j’avais rapproché ma main de mon corps et je m’étais reculée, par précaution, parce que restée trop près de lui ne m’allait pas bien, pas du tout. « Ce n’est pas parce que toi tu ne sais pas tenir tes promesses que toute ta famille est comme ça! » Je me souvenais de tous ces mots que l’on avait échangés, comment l’on s’était promis que l’on serait toujours là l’un pour l’autre. Je pouvais encore l’entendre me chuchoter dans l’oreille qu’il serait toujours là pour moi, simplement pour me faire plaisir. Mais ce n’était que des mots, des mots stupides. Des promesses en l’air qu’on ne respecte pas la moitié du temps. Des trucs sans importance, comme notre amitié l’avait été à ses yeux au bout du compte j’avais l’impression. « Tu sais, c’était pas prévu tout ça, les choses n’auraient pas dû se passer comme ça. » « Se passer comme quoi James? T’avais pas prévu m’abandonner d’un coup? Tu voulais le faire graduellement peut-être? » On pouvait trop bien entendre la rage qui faisait vibrer ma voix au fond de ma gorge. Je ne lui avais jamais pardonné, c’était un fait que je n’arriverais pas à lui cacher. J’avais senti le regard de la bibliothécaire sur nous, et j’avais baisser le ton d’un cran, sans toutefois diminuer cette haine qui m’habitait désormais toute entière. « C’est toi qui a tout gâché. Toi qui a décidé de faire comme si je n’existais plus, qui m’a sorti de ta vie du jour au lendemain. Et j’ai jamais compris pourquoi t’a fait ça. J’ai toujours voulu savoir qu’est-ce que j’avais bien pu te faire pour mérité ça, mais tu sais quoi? » J’avais pris une grande respiration, pour empêcher ma voix de trembler plus que nécessaire, pour empêcher ces larmes traitresses de monter jusqu’à mes yeux, pour calmer mon coeur qui se débattait contre ma poitrine. « Ça n’a plus d’importance aujourd’hui. Notre amitié, c’était que des conneries. » C’était absolument tout sauf ça, mais je gardais la tête haute. J’allais pleurer plus tard, de toute façon..
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MessageSujet: Re: Detention can be a good way to talk || Juliet B.   Detention can be a good way to talk || Juliet B. EmptyLun 18 Juil - 2:03

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« You can take everything I have. You can break everything I am. Like I’m made of glass. Like I’m made of paper. »

« Peut-être, mais je ne peux pas m’en empêcher. » Je m’étais contentée de soupirer, tentant d’ignorer la présence du garçon comme je le pouvais. Mais je n’y arrivais tout simplement pas, je n’étais pas capable de faire comme s’il était pas là, seule sa présence si près de moi était suffisante pour me troubler en entier. Je ne savais même pas comment j’avais été en mesure de garder ce personnage aussi longtemps, de tenir cette discussion sans lui montrer clairement le véritable visage sous ce masque hideux que je m’étais imposée. Masque placée pour qu’il ne puisse pas me faire mal de nouveau, pour qu’il ne puisse pas me rendre aussi vulnérable que je l’avais été deux ans auparavant. « C’est digne de James Potter! Tu peux pas t’empêcher de me comprendre, mais tu peux pas t’empêcher de m’abandonner non plus. » Je l’avais toujours considéré comme tel. Le silence qui s’était instantanément installé entre nous après une simple dispute, c’était un abandon. Pire même, c’était une trahison à toutes ces promesses qu’ils n’avaient jamais tenus. Il avait joué le jeu si longtemps, réussissant finalement à me faire croire que je pouvais avoir de l’importance pour quelqu’un et du jour au lendemain, il me prouvait que ce n’était que des conneries, que je resterais éternellement invisible aux yeux de ceux qui compte pour moi. Je sais que je n’aidais pas du tout la situation en mentionnant le jeune frère du garçon, en lui remettant sous le nez cette tactique tellement immature pour lui affliger vengeance, pourtant, j’étais tellement fâchée et déçue, perdue dans mes émotions et sa présence me rendant encore plus folle, je ne pensais à rien d’autre que de lui faire mal, même si au fond je ne voulais pas le blesser comme je n’arrêtais pas de le faire depuis que la conversation avait débuté. Ce n’était pas moi de lui balancer de telles absurdités au visage, pas mon genre de prendre vengeance simplement parce que j’avais mal. J’aurais voulu reprendre mes paroles au moment même qu’elles avaient quittés mes lèvres, mais il était trop tard. J’avais vu le mal se faire, les yeux de James se ternir légèrement alors que je le voyais même hésité à répondre quoique ce soit face à la méchancité de mes propos. Je ne pouvais pas croire qu’il croyait véritablement à tout ce que je lui balançais au visage, moi qui avait toujours vanté à quel point il était cher à mes yeux et combien sa présence m’était indispensable. Mais avec la rage dans mes yeux, cette peine dans mon coeur, je devais avoir l’air crédible, malheureusement. Lui qui disait pourtant me connaître si bien.. J’imagine que tout ça, ça faisait parti d’un autre temps, d’une autre époque presque. Du temps où James et Juliet étaient tous les deux, seuls contre le monde et non pas l’un contre l’autre devant tout le monde. « C’est bête d’avoir passé tant de temps à t’ennuyer avec moi alors.. Tu as dû te tromper de frère, que de temps perdu.. » Évidemment que je ne m’étais pas trompée de frère. J’adorais Albus, mais comment dieu James pouvait-il croire que la présence de son cadet pouvait être mieux que la sienne dans ma vie? James avait toujours été tellement particulier et précieux à mes yeux, une personne dont je chérissais la présence dans ma vie. Le perdre c’était comme perdre ma moitié, celui qui créait le tout de ma petite personne. Je me contentais de baisser les yeux à sa réplique, incapable de dire quoique ce soit de plus, de répliquer et de mentir un peu plus. Je ne pouvais pas, je ne pouvais plus. Je lui en voulais, mais j’en étais au point où je m’en voulais tout autant, sans être capable pour autant de faire marche arrière.

« Je n’ai jamais planifié quoi que ce soit pour t’abandonner. J’ai fait ça sur un coup de tête parce que j’étais blessé et que j’avais mal. En fait, maintenant que j’y pense, c’était juste un petit rien du tout comparé à maintenant. » L’heure des révélations avait sonné et j’avais peur d’en entendre plus, peur d’en entendre trop, comme j’avais peur de ne pas en savoir assez. Je voulais garder cette fausse indifférence sur mon visage, toutefois incapable de jouer ce rôle qui ne me collait pas à la peau d’une façon ou d’une autre. J’aurais voulu trouvé quelque chose à dire, de quoi répondre, mais j’étais totalement pendue à ces lèvres, curieuse d’en savoir plus, toutefois peu prête à l’accepter, peu prête à le croire de nouveau. « Tu n’as rien fait pour mériter ça, ce n’est pas de ta faute, c’est de la mienne et que tu le crois ou non, je le sais très bien. Tu es la fille la plus intelligente, la plus magnifique, la plus.. Je ne sais même plus, mais tu es une personne géniale Juliet. Si je suis tellement encombrant, je vais partir. Pas de Poudlard, mais de ta vie. » « Mais ne comprends-tu pas James, que tu t’es déjà sorti de ma vie, il y a deux ans? » Ma voix n’avait plus cette rage que je lui avais déversé dessus pendant la première partie de notre discussion, si l’on pouvait appeler notre échange ainsi. Non, désormais, c’était cette déception amère qui prenait toute la place dans les tremblements de ma voix et qui maquillait mon visage. Cette déception d’avoir été laissé derrière sans comprendre pourquoi. Ses mots résonnaient encore dans ma tête, sans que je n’arrive à mettre un sens à tout ça. Si j’étais si merveilleuse qu’il disait que je l’étais, pourquoi diable avait-il choisi de m’ignorer comme il l’avait fait plutôt que de régler ce différent qui nous séparait comme nous avions jamais été séparé auparavant? « Notre amitié n’a jamais été des conneries à mes yeux, pas dans le passé et toujours pas maintenant. Tu as été la meilleure amie que je n’ai jamais eue et cela restera toujours vrai. Mais si c’est vraiment ce que tu penses, effectivement, je n’ai vraiment rien à faire ici. » J’étais restée complètement bouche bée par ce discours que venait de m’offrir mon ancien meilleur ami, et alors que je le voyais déjà filer, prêt à disparaître une nouvelle fois de ma vie, j’avais eu cette envie inexpliquée de lui courir après, de le retenir, de l’empêcher. Mais j’étais restée planté là, à encaisser chacun des mots qui étaient sortis de sa bouche, sans même réagir lorsque je l’aperçu, intercepté par la bibliothécaire. Je ne pouvais pas laisser les choses comme ça, je ne pouvais pas le laisser croire tous ces trucs faux que je lui avais craché au visage. Pourtant, j’avais peur que si je reprenais toutes ces choses que j’avais dites pour me défendre, je n’aurais plus aucune protection contre lui, que j’allais redevenir faible et vulnérable et je ne pouvais tout simplement pas le supporter. Pas plus que je pouvais supporter ce sentiment de culpabilité qui envahissait ma poitrine à l’instant. J’étais hésitante, et pourtant je ne voulais pas faire comme lui. Je ne voulais pas lui tourner le dos aussi facilement, baisser les bras sans donner la moindre explication. Je ne voulais pas ce rôle de coupable pour la situation, je ne voulais pas porter le blâme. Il était tellement plus facile d’être la victime, quand on y pensait bien..

J’avais aperçu le jeune homme se dirigé à l’autre extrémité de la bibliothèque, me laissant seule une fois de plus comme il savait si bien le faire. Je m’étais levée, peu sûre de ce que je faisais et au fur et à mesure que mes pas me rapprochaient du jeune homme, je reprenais cette assurance qui m’était tant familière. Rien d’une assurance pleine de haine, non une assurance naturelle, celle qui me pousserait à connaître la vérité, qui me poussait à vouloir comprendre ce qui avait bien pu se passer entre nous deux. Je m’étais trop rapidement retrouvée de nouveau devant le jeune homme, dans une décision qui m’appartenait pleinement. Son regard s’était levé vers moi et je ne lui avais pas laissé le temps d’ouvrir la bouche que déjà, je débitais un discours probablement en manque de sens, mais d’une vérité qui me faisait mal au coeur. « Pourquoi maintenant? Comment peux-tu me dire que je suis la fille la plus magnifique que tu connaisses alors que tu viens de passer les deux dernières années de ta vie à m’ignorer comme si j’étais une moins que rien? T’as pas le droit d’me dire des trucs comme ça James, pas après la façon dont ça s’est terminé.. » Je ne réalisais même pas à quel point mon discours aurait pu s’appliquer à un couple vu la façon dont je formulais mes phrases, peu soucieuse de la façon dont je sonnais, plutôt préoccupée à l’idée d’être comprise, d’être répondue, de comprendre. « Comment est-ce que tu peux croire que j’ai réussi à te sortir de ma vie aussi facilement? T’étais le seul James, le seul avec qui j’étais si à l’aise, le seul qui me connaissait si bien et t’as même pas été capable de me prouver que j’pouvais t’faire confiance totalement. Pourquoi est-ce que t’as tellement changé Potter? Parce que parfois, j’m’ennuie du mec qui m’en faisait voir de toutes les couleurs.. »
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MessageSujet: Re: Detention can be a good way to talk || Juliet B.   Detention can be a good way to talk || Juliet B. EmptyMar 19 Juil - 2:28

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« You can take everything I have. You can break everything I am. Like I’m made of glass. Like I’m made of paper. »

Je n’aimais pas le silence de James face à chacune de mes répliques. Je n’aimais pas ce sentiment que l’on s’éloignait encore plus que nous ne l’avions véritablement été pendant les deux dernières années. Je n’aimais pas le malaise qui régnait tellement entre nous deux, d’une force que je ne pouvais même pas décrire. J’avais créé la situation, je me savais coupable pour une fois. Il avait tenté de venir vers moi, de me faire la conversation de manière civilisée et j’étais celle qui avait sorti les griffes sans attendre le moindrement, moi qui avait emmené chaque bout pénible de cette conversation qui me faisait aussi mal qu’à lui. Nous étions ridicules, je le savais trop bien. Nous étions là à se regarder directement dans les yeux, la douleur se lisant aussi bien chez lui que chez moi, pourtant, ça ne nous arrêtait pas. Entre ma main sur sa joue, mon venin que je lui crachais au visage, ce mal en moi que je laissais finalement sortir, je savais que je ne l’avais pas épargné, mais alors pas du tout. Je n’avais pas vraiment été surprise lorsque je l’avais vu s’éloigner tranquillement, probablement peu intéressé à s’en prendre encore un peu plus plein la gueule. Et pourtant, une partie de moi aurait voulu qu’il ne parte pas. Une partie de moi aurait voulu qu’il reste là, tout simplement devant moi, pour que je puisse le regarder encore un peu plus, me souvenir de ses traits de visage que je n’avais toujours pas oublié, mais qui avait néanmoins vieillis un peu avec le temps. Il était le James Potter dont je me souvenais, avec si peu de changement. Pourtant, je me doutais bien qu’il ne pouvait plus être le même. Il ne pouvait pas être le James Potter que j’avais côtoyé, celui qui m’avait appris la véritable notion d’amitié, celui qui malgré la tournure des évènements, m’avaient prouvés que ce n’était pas si dangereux de s’attacher à quelqu’un. Une partie de moi me retenait de partir le rejoindre la où il s’était de nouveau enfuit de moi, l’autre me criait qu’il ne pouvait pas s’en sauver aussi facilement, que c’était bien trop facile. Sans que je ne m’en rende vraiment compte, mes jambes m’avaient menés jusqu’à lui, me plaçant à une distance raisonnable de sa personne, sans lui offrir la chance de s’enfuir de nouveau toutefois.

Je me sentais mal d’être de nouveau là devant lui et pourtant, je ne voulais pas être à un autre endroit. Sans véritablement m’en rendre compte, j’avais envie de passer du temps avec James, comme avant. J’aurais donné n’importe quoi pour qu’il me fasse de nouveau rire comme avant, pour que je puisse lui faire de nouveau la morale sur toutes les retenues qui s’accumulaient sans cesse dans son dossier, sans que ça ne semble jamais lui poser problème. J’aurais voulu, pourtant je savais que c’était impossible. Tout était trop différent maintenant et nous n’étions plus amis. Nous n’étions plus grand chose, pour bien être honnête. Que deux personnes qui se connaissaient par coeur, sans être capable de mettre leur rancune de côté une seconde pour réaliser à quel point ils s’ennuyaient l’un de l’autre. Des idiots, c’était vraiment ce que nous étions. « Je ne sais pas pourquoi maintenant, peut-être parce que j’ai mis du temps à mettre mon orgueil au placard et parce que je l’ai toujours pensé Ju’, tu as toujours été différente à mes yeux même pendant ces deux dernières années. » « C’est pas le message que j’ai reçu disons.. » J’essaie de rester un tantinet fâchée, mais j’en suis tout simplement capable. La sincérité dans sa voix, ce même pétillement qui existe dans ses yeux quand il me regarde, je ne sais même plus comment il m’a été possible de lui en vouloir aussi longtemps. Il était si près de moi, mais tellement loin d’un certain sens. Je le voyais lutter pour se rapprocher de nouveau et j’avais peur. Peur de le laisser revenir, peur de me rattacher et d’avoir mal à nouveau à cause de lui. Je savais que l’amitié que j’avais eu pour lui ne pourrait jamais disparaître véritablement, mais une chose était certaine, je ne lui faisais plus confiance, du moins, pas comme avant. « Tu n’es jamais sortie de ma vie, tu sais? Je sais que j’ai agis comme un idiot et je sais que tu as eu l’impression que je t’avais remplacer, mais je me demande comment tu as pu penser que quelqu’un pouvait te remplacer.. Tu es unique, il n’y a que toi qui ne le voit pas. Je n’ai pas changé Ju’, j’en fais toujours voir de toutes les couleurs à un peu tout le monde à vrai dire, mais tu n’es plus là pour me faire la morale où finalement je gagnais toujours avec mon regard qui tue et mon sourire. J’ai fais une bêtise, une grosse bêtise et le pire, c’est que j’ai mis du temps à m’en rendre compte et je me sentais tellement bête que je n’ai rien fait à part haïr mon frère pour être si proche de toi. » Un petit sourire avait pris place au coin de mes lèvres, drôlement touchée par les mots du garçon auquel je n’arrivais pas trouvé une réponse et partiellement amusée de cette jalousie que James avait pour son frère, cette jalousie que je n’arrivais même pas à comprendre complètement puisqu’il était celui qui m’avait tourné le dos, me laissant ainsi à ce monde auquel je n’ai jamais réellement été en mesure de m’accrocher comme lui le faisait si bien avec cette passion que je lui enviais. J’avais remarqué que l’espace entre nous deux s’était restreint, sans osé toutefois reculer ou même avancer. Je me contentais de regarder le jeune homme, le coeur battant à toute allure sans pouvoir faire quoique ce soit pour changer ça. « Je suis vraiment désolé de t’avoir abandonné parce que tu ne mérites pas que les gens t’abandonnent comme tes parents l’ont fait. Tu vaux tellement mieux que tout ça.. Et puis tu manques à mes parents aussi, ils ont pas arrêté de demander de tes nouvelles, sauf que c’était Albus qui les donnait. » Les Potter. Je m’étais drôlement attachée à cette famille pour les quelques fois où j’avais eu la chance d’aller les visiter dans cette grande maison qu’était la leur. Mon sourire s’était une nouvelle fois élargie et je ne me voyais tout simplement pu être méchante ou menaçante ou quoique ce soit. Il était en train de me gagner complètement avec ces quelques mots et je ne savais tout simplement pu comment réagir. Pour un moment, j’aurais aimé revenir dans le temps et me retrouver de nouveau dans cette demeure où James avait grandi, à cette grande table entourée de cette famille qui m’avait toujours accueilli les bras grands ouverts, comme si j’étais l’une des leurs. Ce sentiment me manquait, cette acceptation que je n’avais pas trouvé nul part ailleurs. « Tu sais, ils me manquent aussi. Albus a déjà proposé que je revienne passé quelques jours chez vous pour les vacances, mais j’osais pas y aller avec lui. Ça aurait pas été la même chose. » J’avais tellement de traditions avec James que de retourner chez les Potter sans lui, ça aurait comme été une trahison à cette amitié qui n’était plus, certes, mais qui voulait dire tellement de choses pour moi malgré tout.

J’avais légèrement baissé le regard face à James, me rapprochant encore un peu plus. La distance qui nous séparait était désormais minime et j’aurais aimé pouvoir le serrer contre moi une fois de plus, me souvenir de ce que ça faisait que d’être avec lui véritablement. Mais je me l’empêchais, par principe que ça ne pouvait pas se passer aussi simplement, que l’on ne pouvait pas reconstruire notre amitié sur les ruines de ce qui en restait auparavant. Il fallait faire le manger, réapprendre à se connaître, se faire confiance avant que je ne puisse le laisser accéder à mon coeur comme je lui avais ouvert l’accès sans véritablement m’en rendre compte des années auparavant. « Alors on fait quoi maintenant? J’ai pas envie de continuer à faire semblant de me foutre de toi, pas envie de jouer l’indifférence alors que j’arrive même pas à l’être, indifférente » J’avais vu un sourire se créer sur le visage de James, mais je ne pouvais tout simplement pas lui faire croire que j’étais prête à tout reprendre sans condition, sans faire attention. J’étais trop fragile pour ça, il devait bien s’en douter lui qui me connaissait si bien. « Mais j’peux pas non plus faire comme si de rien était James, j’peux pas juste effacer les deux dernières années. Alors, qu’est-ce qu’on fait? » J’avais légèrement tourné le regard, remarquant pour la première fois depuis mon arrivée dans la bibliothèque le monde extérieur. Le soir était bel et bien tombé, la noirceur surplombant l’horizon. Le silence entre nous se faisant bien entendre, c’est le bruit de la pluie qui tombait contre les vitres qui emplissaient désormais la grande bibliothèque et le son des gouttelettes fut bientôt joint pour le tonnerre qui s’exclamait à l’extérieur, rendant de cette soirée quelque chose d’encore plus électrique avec l’orage qui éclatait en fond d’écran. Et soudainement, comme un flash, je nous revoyais James et moi, trois ans plus tôt, un décor similaire, mais une situation tellement différente. « Est-ce que tu te souviens il y a trois ans lorsqu’on s’est fait prendre par un orage pendant qu’on était à Pré-au-Lard et que je paniquais complètement? T’as tout fait pour me calmer et tu t’es empressé de me ramener à Poudlard, j’étais tellement nerveuse que j’me souviens même plus comment t’as fais. Et tu m’as emmené à la bibliothèque parce que tu savais qu’il y aurait personne à cette heure-là et on a parlé, tout simplement. Comme on savait si bien le faire avant. J’ai jamais eu ce genre de moments avec ton frère.. » Je ne savais même pas où je voulais en venir avec ce genre de souvenirs qui me revenait naturellement et pourtant, ça me faisait un bien de pouvoir lui parler de nouveau sans cette haine ridicule entre nous deux. J’avais relevé les yeux vers lui ne pouvant tout simplement pas retenir un « J’ai envie de vivre d’autres moments comme ça.. » de mes lèvres. Je pouvais sentir mes lèvres trembler l’une contre l’autre et j’avais replacer une mèche de mes cheveux derrière mes oreilles, d’un tic que j’avais toujours lorsque j’étais nerveuse. « Tu m’as manqué, James.. »
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MessageSujet: Re: Detention can be a good way to talk || Juliet B.   Detention can be a good way to talk || Juliet B. EmptyMar 19 Juil - 18:53

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« You can take everything I have. You can break everything I am. Like I’m made of glass. Like I’m made of paper. »

« Tu sais ce qui te reste à faire alors. Ta chambre t’attend à la maison et moi aussi par la même occasion et promis, je rentrerais plus jamais sans frapper. » J’avais joins mon rire au sien, comme une habitude qui ne s’était pas perdue malgré les années qui nous avaient séparés. Je me souvenais trop bien de tous les moments que j’avais pu pensé chez les Potter, me sentant bien plus à l’aise dans leur maison que je n’avais pu me sentir à l’aise dans ma propre demeure pendant toutes les onze premières années de ma vie. Je n’arrivais même pas à croire que ça faisait déjà deux ans que je n’y avais pas remis les pieds, comme si c’était seulement hier que je revoyais le visage sérieux d’Harry me faire un léger sourire et Ginny me prendre dans ses bras avant de me laisser repartir, exactement comme si j’étais une de ses enfants. Je n’avais jamais véritablement compris pourquoi ils m’avaient acceptés si vite dans leur famille, moi qui avait toujours eu bien des difficultés à saisir la notion de ce qu’était des sentiments en toute part, mais jamais je n’avais tenté d’aller contre ce sentiment d’acceptation comme j’avais pu tenter d’aller contre ce sentiment qui me rendait tellement nerveuse lorsque je regardais James. Peu prête à lui accorder mon amitié à la base, incapable d’encaisser le fait que seul lui créait en moi des émotions incontrôlés, plus effrayantes les unes des autres. Et j’étais terrorisée, malgré ce sourire qui ornait désormais mes lèvres. « Faut seulement pas me laisser tomber d’ici Noël.. » Je n’avais pas voulu dire ces mots, je ne les pensais pas vraiment du moins, mais c’était comme une mécanique de défense qui refusait de disparaître complètement, malgré la situation qui clairement avait changé ou était en train de changer. J’aurais dû pouvoir garder mes lèvres scellés, mais c’était aussi quelque chose pour laquelle je n’étais très douée. J’avais presque toujours eu le courage de dire tout ce que je pense tout haut depuis que j’étais à Poudlard, chose que je n’avais jamais pu faire lorsque j’étais gamine, mais parfois, je réalisais qu’il était peut-être mieux de pouvoir garder certaines choses pour ça, des remarques que l’on pense sans le faire savoir à celui avec qui on discute. Mais c’était James et j’espérais qu’il comprendrait que je n’essayais pas d’être méchante en disant cela, que c’était simplement par protection, pour moi qui était encore si fragile et effrayée par cette amitié qui avait toujours dépassé, et je le savais très bien, tout ce qu’une amitié normale devait être. « On recommence tout à zéro? Non, on en est incapable, mais on peut recommencer à vingt pourcent? Juste essayer de ne pas se crier dessus, de retrouver ce qu’on avait avant, ce qui rendait notre relation si spéciale, ce qui mettait ce si grand sourire sur mon visage le matin. » J’étais d’accord, je le voulais aussi, mais comment est-ce que l’on était censé faire maintenant que nous venions de passé deux ans séparé, loin de l’autre, à faire comme si l’on n’existait pas dans la vie de l’un, essayant de se foutre des rumeurs qui partaient à son sujet. Je me souvenais encore éclater de sanglots dans les bras de Sierra une fois, alors que les rumeurs disaient que James avaient une relation des plus douteuses avec une Poufsouffle de septième année. Je n’avais jamais su si cette rumeur était vraie, comme je cherchais rarement à savoir si les autres l’étaient aussi, mais j’avais eu tellement mal, d’un mal que je ne voulais pas m’expliquer par peur de ce qu’il voulait véritablement dire. James n’était jamais sorti de ma vie, je n’avais jamais réussi à le mettre hors de tout ça. Et alors que je voulais répliquer quelque chose, il m’avait rattrapé, rajoutant ces mots pour me rassurer. Il avait toujours eu cette fâcheuse tendance à être capable de me rassurer, si facilement que ça en était déstabilisant. « Je sais que cela va prendre du temps, mais on prendra le temps qu’il faudra, d’accord? J’ai le temps, je peux être patient. » « Ha bon, depuis quand? » J’avais laissé mon corps se détendre légèrement, profitant du moment plutôt que de le gâcher par toutes ces questions qui m’envahissaient sans cesse. Tant de questions auxquels James n’avait pas su répondre, mais des questions que je ne voulais pas mettre sur le tapis maintenant, de peur que cela crée de nouveau quelque chose qu’on ne voulait pas revivre ni un ni l’autre. « Le James que j’connaissais, il était très loin d’être patient pourtant. » J’avais ri légèrement, je savais qu’avec James, rien ne se faisait lentement et tout devait toujours aller à sa vitesse. Mais je savais quand même qu’il le pensait, qu’il prendrait le temps de me remettre complètement à l’aise avec lui si c’était ce que ça prenait. Et je sentais bien au fond de moi que c’était nécessaire désormais..

« Je t’ai fait passée par un passage secret qui mène au château. Et oui, qu’est-ce que tu crois! J’ai repris le flambeau de mon grand-père et je pense que je peux aisément m’appeler un Maradeur. Je te montrerai la carte, tu comprendras. » J’avais levé les yeux au ciel, découragée comme je savais si bien le faire du jeune homme. Je n’avais jamais vraiment compris comment il faisait pour se mettre les pieds dans autant de problème, ce n’était même pas lui qui semblait courir après les problèmes, mais les problèmes qui le suivaient exactement comme s’il était un aimant qui les attirait de manière indestructible. « J’sais pas si j’devrais être contente ou non de savoir que tes habitudes n’ont pas changé. T’es toujours le même garçon à problèmes. » Je lui avais offert une grimace, amusée de réaliser à quel point toute l’ambiance entre nous avait pu changer depuis le moment où l’on avait mis cartes sur table. C’était tellement naturel de s’agacer mutuellement que je ne me voyais même plus essayer d’être la fille de mauvaise humeur encore un peu plus. Cette simplicité qui venait toute seule avec James, je ne l’avais jamais trouvé nul part ailleurs avec personne d’autre, et ce n’est pas parce que je ne l’avais pas cherché. J’en étais venue à la conclusion que dans la vie, il y a des gens qu’on rencontre et qui font de notre histoire quelque chose de plus beau, de plus magique et je savais que le jeune Potter était l’une de ces personnes spéciales. Et j’avais même réussi à me convaincre que même s’il n’était plus là, ça n’enlevait pas le charme des années passées avec lui. Et c’était un fait. Jamais je ne pourrais regretter tous les moments fous passés en sa compagnie. C’était précieux, tout comme il l’était. Nos regards s’étaient croisés et je l’avais vu se rapprocher encore plus de moi, et je n’avais même pas la force de le repousser. Ses bras m’avaient entourés alors que je m’étais mise sur la pointe des pieds, passant à mon tour mes bras autour de son cou. Il y avait si longtemps que je n’avais pas été si proche de lui et juste le fait d’être là, entourée de ses bras me faisait un bien encore plus fou que ce que j’avais pu imaginer. « Tu m’as manquée aussi Ju’, plus que tu ne le croiras jamais et tu les auras ces moments parce qu’ils sont made in James et j’ai encore envie d’en vivre aussi. » Je n’avais rien répondu, me contentant de le serrer un peu plus fort contre moi, profitant de ce contact comme si c’était la dernière fois que j’avais la chance de le serrer dans mes bras alors qu’au fond, je savais bien que c’était le recommencement et non la fin. « Bon, bon, bon. Ça suffit les p’tits amoureux. Les livres de la bibliothèque ne se classeront pas par eux-mêmes, alors au travail! » Je n’avais pas entendu la bibliothécaire derrière nous et je retenais un rire face à ces paroles. Des amoureux? Il manquerait plus que ça pour me rendre complètement folle, moi qui encore avait de la difficulté à être véritablement amie avec quelqu’un, disons que j’étais reconnue pour avoir des relations amoureuses plus que catastrophique depuis que j’étais rentrée à Poudlard. C’était tout moi ça, Miss Catastrophe. Je m’étais séparée de James, un peu à contre-coeur et j’avais offert un sourire hypocrite à la bibliothécaire qui nous regardait encore comme si on venait de commettre un pêché sous ses yeux. Je recommençais à trier les livres, posant mon regard sur James qui avait entrepris la même tâche que moi. « J’crois que la bibliothécaire est en manque d’amour. » J’avais murmuré alors que je n’avais pas pu m’empêcher de rire légèrement, incapable d’imaginer un homme passé du temps avec cette bonne femme grincheuse, typique du genre de bibliothécaire que l’on peut voir dans ces films moldus que Sierra aimaient tant me montrer. « Alors dis-moi Potter, comment as-tu fais ton compte? Qu’est-ce que t’as encore fait comme bêtise et t’en as pour combien de temps à ramasser les livres de la bibliothèque? »
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MessageSujet: Re: Detention can be a good way to talk || Juliet B.   Detention can be a good way to talk || Juliet B. EmptyMer 27 Juil - 8:10

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« You can take everything I have. You can break everything I am. Like I’m made of glass. Like I’m made of paper. »

« Cela n’arrivera pas. Je suis un idiot, mais quand même, je garde un peu d’intelligence en moi, je suis un Potter ne l’oublions pas. » J’aimais comment James était capable de prendre ce malaise que j’avais créé sans véritablement le vouloir et le faire disparaître comme si de rien n’était. Je m’étais ennuyé de cette simplicité qui entourait le jeune homme au grand complet, autant dans sa façon d’être que sa façon d’agir. J’aimais le sourire idiot qui parsemait ses lèvres quand il venait de faire ou de dire une connerie. Comment est-ce que j’avais fais pour survivre aussi longtemps sans lui? Alors qu’il était là, si près de moi, je n’arrivais pas à croire que nous avions véritablement pu passé les deux dernières années loin l’un de l’autre. Pour la première fois en trop longtemps, je me sentais complète, comme si James avait été cette partie manquante dans ma vie. Ce morceau perdu sans que je ne sois capable de le recoller, la pièce du casse-tête qui rentrait parfaitement dans le tableau, celle cacher sous le divan alors que j’étais trop lâche ou trop faible pour aller la chercher. Et elle était revenue à moi et je n’avais pas su me battre longtemps avant de m’avouer vaincu. Comment ne pas l’être? James était un cas à part, un garçon avec un charme auquel je n’avais jamais su résister, sans pourtant m’avouer l’effet qu’il pouvait avoir sur ma personne. Je me contentais d’hocher les épaules, amusée par cette fierté qui se faisait entendre dans sa voix lorsqu’il mentionnait sa famille. J’étais jalouse d’une certaine façon de ces liens si forts qui unissaient les Potter les uns aux autres, sachant pertinemment que je n’étais la famille de personne, persuadée que je ne le serais jamais. Je les enviais et pourtant, je ne pouvais m’empêcher d’être contente pour James. Il ne pouvait pas avoir mieux, et il méritait ce qu’il avait. « Ils ont le don de rendre les gens fous, les Potter. » J’souris légèrement, et je sais qu’il sait que j’ai raison. Il avait le don de me rendre complètement folle, dans tous les sens, sans même sembler le remarquer. Il m’avait fait passé deux années complètement terrible et pourtant, je n’arrivais pas à rester de marbre face à lui, et autant j’étais contente de le retrouver, autant une partie de moi ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir un peu pour avoir abandonné si rapidement. Je soupirais, tentant d’oublier ce petit sentiment énervant qui persistait au niveau de ma poitrine. Je voulais profiter de ce moment avec James, au complet. Au pire, je le regretterais demain. Ou pas, je savais que je ne le regretterais pas. Il m’avait trop manqué. Tous les aspects de lui m’avaient manqués, même les pires. « Ça fais à peu près vingt secondes je crois donc tu dois avoir raison, la patience c’est pas le truc de James Potter, mais il peut apprendre, qu’est-ce que t’en dis? » J’avais pris place sur l’un des bancs à côté du jeune homme, passant une main dans mes cheveux et j’avais fais mine de réfléchir pendant un instant. J’avais plongé mon regard dans le sien, comme j’avais eu la chance de le faire si souvent auparavant et pour un instant, j’avais réussi à oublié cette lourdeur sur mon coeur, a juste voir James et cette amitié qui était encore là, à porte de mains, tellement facile à atteindre si je m’efforçais de tendre les bras. J’allais essayer Parce que sans lui, c’était trop dur, je pouvais tout simplement plus le faire.. « J’suis prête à lui laisser une chance, une dernière. » J’étais rancunière, ce n’était pas nouveau, je savais que James était au courant. Et accorder ma confiance n’était pas une chose facile. J’avais peut-être besoin de sa présence dans sa vie, mais il ne n’avait pas regagner complètement. Pas aussi facilement.

« Avoue que t’es contente. Si j’étais devenu sérieux je serais devenu chiant et inintéressant! Même mon frère s’inquièterait si un truc pareil arrivait. Limite qu’il me ferait aller à Sainte Mangouste. Et puis je crois qu’en fait je suis tellement habitué que je fais plus attention aux problèmes. Ils viennent à moi comme ils venaient à mon père. On se passe beaucoup de choses chez les Potter. » « Trop si tu veux mon avis. » J’lui fais une grimace qu’il se contente de me la rendre et j’oublie le moment, où on est et ce qu’on est censé faire. J’oublie que la bibliothèque est vide, que la bibliothécaire nous regarde et qu’on doit absolument tout classé les livres avant que cette semaine de retenue ne se termine, comme si c’était véritablement possible d’arriver à un tel miracle avec si peu de jours en banque et des étudiants qui ne semblaient pas réaliser l’importance de classer les livres, puisque je savais très bien qu’il n’y en avait pas. Il n’y avait que James et moi et ses bras qui m’entouraient de cette façon tellement rassurante que lui seul avait. J’avais senti mon coeur s’emporter dans ma poitrine, chamboulée par ce simple contact qui nous reliait une fois de plus l’un à l’autre, comme nous devions l’être j’en étais persuadée. La voix agaçante de la bibliothécaire nous sépare alors que je me retiens complètement d’éclater de rire alors que ses pas lourds résonnent dans les quatre murs de l’immense salle. Mon regard croise celui de James et j’aperçois ce sourire taquin sur ses lèvres et je ne peux m’empêcher de rire légèrement, tentant d’être aussi subtile que possible. « Ouais, en même temps vu sa tête.. Elle mériterait une petite farce là-dessus d’ailleurs.. Mais moi aussi je suis en manque d’amour. » « À d’autres Potter. » Je savais que ça ne pouvait pas vraiment être le cas, avec toutes ces groupies qui lui tournaient constamment autour, et pourtant je ne rajoutais rien à ce sujet, n’ayant pas envie de me la jouer jalouse de ces filles qui n’avaient aucune idée de qui était vraiment le jeune homme alors que j’avais toujours eu le droit à une perception complète de sa personne, sans vraiment comprendre pourquoi j’avais été la grande gagnante de ce droit à l’époque. Je n’avais rien de particulier, de mystérieux ou de passionnant. Je n’étais qu’une gamine comme les autres, un peu mal-aimé et mal à l’aise en général, mais rien qui n’avait pu entrer dans le regard du célèbre James Potter. Et pourtant, les faits étaient là. J’avais été sa meilleure amie. Je ne l’étais plus depuis deux ans, pour des raisons qui m’échappaient toujours, mais je savais qu’il voulait que je le redevienne. Et j’avais aussi envie de le redevenir, sans savoir si j’allais y arriver toutefois. C’était quelque chose sur quoi on allait devoir travailler, ensemble. « Les profs de Poudlard n’ont vraiment aucun humour! » J’avais déjà une main dans mon visage, découragée du jeune homme alors qu’il semblait clairement amusé en me racontant les moindres des détails qui m’expliquaient pourquoi il s’était pris tout un mois de retenue. Un mois, il n’y avait vraiment que lui pour réussir à se mettre dans des punitions comme celles-ci aussi longtemps. Il était pire qu’un clown, pire qu’un mauvais élève. Et le plus drôle dans tout ça, c’est qu’il ne faisait pas ça pour malfaire. C’était comment il était, toujours prêt à déconner pour faire rire, amuser la galerie. Et dieu savait que ça charmait. Ça les charmait toutes. Et je ne pouvais même pas m’exclure du lot. « Je crois que je vais aller voir la nouvelle directrice et lui demander de créer un nouveau trophée spécialement pour moi avec marqué dessus : A eu le plus d’heures de retenues depuis un siècle! Ce serait super cool! » « Parce que monsieur est fier en plus. » J’avais roulé des yeux, toujours aussi amusée à l’idée de le réprimander par toutes ces conneries qui le définissaient tellement bien pourtant. Je m’étais contentée d’attraper une autre pile de livre, prête à me mettre au boulot, soudainement enthousiaste à l’idée de passé la semaine à trier des livres avec James. « Allez, prends ça et aide-moi. Le boulot va pas se faire tout seul mon grand. » J’avais vu son regard se poser sur moi et je savais combien il n’aimait pas que je lui donne des ordres, ce qui était d’ailleurs mon plus grand plaisir. On avait rien perdu James et moi. Rien sauf la confiance. Et j’avais espoir qu’on saurait se rebâtir quelque chose de bien, de solide..

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