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 SARA&EATHEN ‟ you're gonna be fine „

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Eathenial L. Woodhouse

GRYFFINDOR ⚡ huitième année


Eathenial L. Woodhouse


⚡ PAPERS : 319
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⚡ ICI DEPUIS : 28/06/2011

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MessageSujet: SARA&EATHEN ‟ you're gonna be fine „   SARA&EATHEN ‟ you're gonna be fine „ EmptyVen 1 Juil - 1:24


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i need to break out

Les réputations. Celles qui nous collent à la peau, celles que l'on rejette violemment, celles encore que l'on accepte et embrasse. Dans mon cas, c'était assez simple : je n'en avais pas. Du moins, pas de celles que l'on imagine lorsque l'on prononce les dix lettres fatales à la personnalité. Tout ce qui se disait sur moi dans les couloirs était a priori plutôt vrai : j'étais souvent seul, je ne parlais pas beaucoup et les amis que je possédais pouvaient être comptés sur les doigts d'une main. De toute façon, les gens auraient-ils menti en prétendant les pires atrocités que je n'aurais pas sourcillé. La croyance populaire, je m'en fichais éperdument. Ce n'était guère de la passivité, seulement du bon sens : ma santé mentale ne tenait déjà sincèrement plus qu'à un fil, donc je me blindais. Une chape de plomb à l'épreuve des jugements que je revêtais le matin en même temps que mon uniforme. Pourtant, ce ragot-là, je n'avais pas la capacité de le laisser prendre la fuite. Installé dans les rangs du fond en cours d'étude des moldus, je venais de saisir mon nom s'échapper d'entre les lèvres d'une étudiante devant moi. Elle s'entretenait avec sa voisine, la conversation prenant des airs de discussion enflammée, je doutais durant quelques secondes d'en être le sujet. Je tendis l'oreille, avide. « Ça ne m'étonne pas, je l'ai toujours trouvé louche. » Je pinçai les lèvres, détournai rapidement les yeux en m'apercevant que sa tête pivotait discrètement dans ma direction. Sans doute aucun, j'étais au cœur de la conversation. Certainement rassurée par mon manque d'intérêt, elle continua de plus belle. « Il paraît qu'elle le fuit maintenant. » Sara-Elizabeth. Ce n'était un secret pour personne à vrai dire, j'avais moi-même remarqué que nos chemins ne se croisaient plus jamais depuis notre rupture, mais le fait que le sujet soit abordé par une personne non concernée me donnait mal au crâne. Les rouages de mon esprit se paralysèrent soudainement sous l'affront; j'avais l'impression qu'elles souillaient notre histoire avec leurs propos, c'en était affligeant. « Oui, et il paraîtrait même qu'il l'a suivie jusqu'à sa salle commune mais, comme il ne connaissait pas le mot de passe, il a défoncé la porte. Et la tête d'un élève trop curieux au passage. » C'était ma voix cette fois, un simple murmure. Je m'étais rapproché des deux corps qui se frôlaient presque, immobilisés dans la surprise de mon intervention soudaine. Elles piquèrent un fard dans un même temps, tandis qu'une sonnerie annonça brusquement la fin du cours. C'était également la fin de ma journée, c'est pourquoi je rangeai toutes mes affaires d'un coup de baguette et disparus sans une remarque de plus.

J'abattis ma main sur le nœud de ma cravate, m'appliquai à le défaire avec une hargne qui ne me ressemblait pas, alors que je grimpais les marches quatre à quatre en priant pour que les escaliers ne me jouent aucun tour aujourd'hui. L'heure du repas dans la Grande Salle n'allait pas tarder à arriver, puisque ma journée avait été chargée et que je la terminais seulement quelques minutes avant que tous les élèves ne s'enfoncent dans la salle avec leurs estomacs hurlant famine. Mais je n'avais pas faim. Mon ventre se tordait, se tendait sous la pression. La lutte était inutile. Je savais parfaitement vers qui toutes mes pensées se tournaient. Je n'étais pas inconscient. A vrai dire, j'avais une parfaite conscience de tout ; j'étais simplement prudent. Si je m'empêchais de songer à elle, c'était précisément parce que la douleur était trop grande et la plaie trop fraiche. J'arrachai le morceau de tissu aux couleurs de ma maison, le fourrai dans mon sac et ouvris les boutons du col de ma chemise. J'étais oppressé, j'étouffais presque et ce fut avec soulagement que j'arrivais à destination : la plus haute tour du château. J'aimais la vue depuis la tour d'astronomie. C'était comme en vol sur un balais, j'avais l'illusion que tout se réduisait, et mes problèmes suivaient le mouvement. J'ouvris la porte à la volée, m'engouffrai dans l'atmosphère apaisante en laissant errer mon sac dans un coin de la pièce et m'approchai rapidement de l'immense fenêtre. Vue sur le parc où les élèves se pressaient de rentrer, certainement pour rejoindre les autres à table. Le soleil envoyait ses rayons dorés sur les feuilles ses arbres. Pour une fois, les nuages semblaient s'être dispersés. Dans ma vie, c'était l'inverse. La brume était partout, me rappelant l'idiot fini que je n'avais jamais terminé d'être.
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MessageSujet: Re: SARA&EATHEN ‟ you're gonna be fine „   SARA&EATHEN ‟ you're gonna be fine „ EmptyVen 1 Juil - 21:16

Peu à peu, ce qui m’entourait disparut. Le silence m’englobait entièrement, c’était tout ce dont j’avais conscience. Cela, et les jeux de lumières provoqués par les rayons du soleil qui se fondaient dans la masse des feuilles des arbres. L’automne prenait peu à peu le pas sur l’été, balayant les vacances passées en véritable misanthrope. Je n’avais, en tout et pour tout, que côtoyé une dizaine de personnes, et parce que je n’avais pas eu le choix ; des commerçants pour la plupart, ils m’avaient d’ailleurs à peine marqués. Tandis que mes yeux papillonnaient d’un point à l’autre, s’attardant sur les ombres dans l’herbe grasse, mon esprit lui s’aventurait dans une direction plus que risquée : dangereuse. Depuis la rupture, tout ce qui concernait Sara-Elizabeth me menaçait. D’ailleurs, il ne se passait pas une seconde sans que je n’aie une pensée pour elle, et pour l’instant fatidique où je l’avais abandonnée dans ce couloir vide et sombre. A cet instant, je ne l’avais pas seulement délaissée elle. Depuis que je l’avais connue, je me répétais inlassablement qu’elle était la meilleure part de moi-même ; à l’instant précis où j’avais pris ma décision, j’avais également renoncé à ma personne, à celui que j’aurais pu apprendre à être en sa compagnie. Il m’arrivait fréquemment d’imaginer ce qu’aurait été ma vie si mon existence avait pris un autre chemin. On disait souvent que l’être humain avait à prendre des choix, comme s’il se trouvait sur une route à plusieurs intersections. Droite, gauche ? Revenir sur ses pas ou continuer sans savoir ? Si ma mère n’avait pas succombé à sa maladie, serais-je devenu celui que j’étais désormais ? Aurais-je rencontré Sara, me serais-je attaché à elle et me serais-je arraché ensuite à sa compagnie ? Tant de questions qui restaient sans réponse. Des inconnues de l’équation de ma vie, celle que je n’étais pas prêt de résoudre.

Je perdais complètement la notion du temps. Lorsque je recouvris lentement mes esprits, lorsque les rouages de mon cerveau se remirent en marche, j’avais l’impression que rien n’avait bougé. En fait, depuis quelques semaines, c’était comme si les journées s’allongeaient infiniment. J’avais le sentiment de n’avoir plus rien à quoi me raccrocher. Pourtant, ce n’était pas faute d’essayer. Je faisais des efforts afin de ne pas me murer dans la solitude que je côtoyais depuis plusieurs années. Ainsi, dans ma salle commune, je cherchais constamment la compagnie de Billie qui, très sincèrement, devait se demander à quoi que jouais. Néanmoins, je restais persuadé qu’elle se félicitait d’un tel changement puisqu’elle avait toujours déploré mon manque de sociabilité, sans pour autant n’avoir jamais essayé de me changer. En dehors, je m’efforçais simplement de ne pas disparaître des couloirs bondés, ou de ne pas prendre la fuite dès qu’un groupe de gens bruyants s’installaient dans l’herbe du parc à mes côtés. En soi, cela ne paraissait rien de bien complexe, mais pour une personnalité comme la mienne cela relevait de l’exploit. Alors, lorsque des bruits de pas s’annoncèrent dans la salle, je fis celui qui n’avait pas entendu. Certainement que la personne reconnaîtrait en moi le gryffondor introverti et se presserait de quitter les lieux en m’abandonnant à mes mornes pensées. Je me trompais, ce ne fut pas le cas. Soudainement, je senti une présence à ma droite. Mes yeux quittèrent la contemplation du parc, ma curiosité tiraillant mes entrailles, et je m’autorisais un bref coup d’œil en direction de l’intrus. Une intruse, plutôt familière. A sa vue, mon sang ne fit qu’un tour dans mes veines, se mit à bouillonner comme le contenu d’un chaudron en plein feu. Je gardai pourtant le silence. Mon esprit était brumeux, confus. Je ne comprenais pas très bien ce qu’elle faisait là, alors que ses yeux m’indiquaient clairement qu’elle m’avait reconnu. « C'est drôle. Je fais tous les efforts du monde pour t'éviter depuis… » J’acquiesçai, lui épargnant la corvée de mettre un mot sur cette pensée. Je savais parfaitement à quoi elle faisait allusion. D’ailleurs, j’avais également remarqué son petit manège. Je quittai ses yeux et me retournai en direction de la vue, tandis qu’un souffle erratique s’échappait d’entre mes lèvres.

Les jours qui avaient suivi notre dernière entrevue, je m’étais interrogé un bon million de fois quant à mes raisons, quant à mon raisonnement, mais aucun argument n’avait eu raison des doutes. Si j’avais ressenti le besoin de mettre cette distance entre elle et moi, c’était seulement parce que je m’étais senti menacé. Jamais personne n’était parvenu à être si proche de moi. Elle, j’avais eu envie de la tatouer partout sur ma peau, d’absorber sa vie pour en faire la mienne. Jusqu’à ce que je m’aperçoive de la prise de risque. « Et voilà que c'est moi vient te trouver au final. Indépendamment de ma volonté certes, mais tout de même. Je n'ai jamais été douée à cache-cache de toute façon. » termina-t-elle alors que mes yeux s’accrochaient à nouveau à son visage. Ses boucles blondes tombaient sur ses épaules, je me surpris à avoir envie de les effleurer d’un doigt, comme j’y étais autorisé peu de temps encore auparavant. « Hmm, c’était donc ça ? Tu jouais à cache-cache ? » fis-je en un souffle, un léger sourire flottant au coin de mes lèvres, serrant les doigts afin de ne pas succomber à l’envie. « Est-on vraiment forcé de s’éviter ? » Cette fois, j’avais repris mon sérieux. Mes traits avaient retrouvé la gravité qui m’était caractéristique.
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