(m) CHRISTENSEN ◐ ❝animal i have become.

Hermés Jason Chase

Ft célébrité ⚡ Hayden Christensen

ÂGE ⚡ vingt ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE ⚡ né à Londres, le 15 mai 1997 MAISON ⚡ au choix, mais plutôt gryffindor ou hufflepuff NATIONALITÉ ⚡ anglais STATUT SOCIAL ⚡ à définir ANNEE D'ÉTUDE ⚡ dixième PATRONUS ⚡ au choix SANG ⚡ Pur ETUDES DESIREES ⚡ au choix CREDIT ⚡ tumblr

❝ Songerie enfantine

« Un dièse, n'oublie pas le sol dièse. » « Ah oui, je l'oublie toujours ! » Dis-je en riant un peu. Je me trouvais dans le salon de la grande maison de ma famille, j'étais tout jeune, j'avais sept ans et j'ai encore très inconscient, trop certainement, comme ma curiosité. C'était ma mère qui me donnait des cours de piano, comme elle en avait reçu par mon grand père quand elle n'avait que mon âge. Nous disposions d'un magnifique piano à queue en bois noir laqué dans le salon, le piano de la famille, des Chase, famille de sang pur. Cette valeur du sang, son prix, son estime, je l'ignorais, j'ignorais encore tout de la magie d'ailleurs. Mes parents avaient préféré ne rien dire sur la magie, je ne l'appris que des années après. Je posais mes petites mains sur le clavier qui me semblait trop long à cette époque. Mes pieds ne touchaient pas les pédales qui plus est, j'étais sur le banc et ma mère à mes cotés. Je me concentrais sur la partition, je voulais arriver à jouer ce morceau d'un cracmol connu, Beethoven avant le départ de ma mère pour son travail chez son journal, elle était une célèbre rédactrice de la Gazette. Mon père quand à lui, était parti pour tenir son magasin d'ingrédients magiques au chemin de Traverse. Cela faisait des mois que j'étais sur ce morceau, le morceau que ma mère jouait quand j'étais encore un tout petit, un nourrisson pour m'endormir. Il m'avait tellement bercé que je voulais apprendre à le jouer. Je hochais la tête et fronçais les sourcils, signe de ma concentration extrême. Là, je commençais à jouer et j'étais bien partie. Comme ma mère, la musique me transportait ailleurs, même à cet âge et bien plus tard, j'allais m'en rendre compte. Je laissais ma mère se charger des pédales, mes pieds n'arrivaient pas à les atteindre. Je fixais la partition qu'elle tournait aussi. Je lui souriais un peu, j'étais heureux à cette époque, tout simplement. C'était la première fois que je terminais mon morceau, le métronome au dessus du piano se stoppa sur ordre de ma mère qui s'en saisit. Elle souriait, satisfaite. Je reculais sautant du banc avec toute l'énergie de mon enfance que j'avais ! « Alors !? » dis-je avec une certaine fierté, je savais que j'avais réussi ! « Alors, c'est très bien ! La prochaine fois, sois plus rapide, mais sinon, tu as été parfait ! » et sur ces mots, elle se baissa pour me déposer un baiser sur le front, ce qu'elle faisait toujours pour me féliciter. Elle se redressa et ferma le clavier avant de se retourner, elle n'allait pas tarder à partir. Notre famille était loin d'être réputée dans le monde de la magie, mais nous avions une petite notoriété, ce que j'ignorais pour l'heure ! Je savais que maman allait partir quand ma tante, Meredith arriverait pour me garder « Maman ? » « Oui, mon poussin ? » « Pourquoi papa, parfois, il ne dort pas à la maison... ? » « Hm... Ca chaton, c'est un secret. » me répondit-elle en souriant, petit, j'étais certainement trop petit à ce moment là.

❝ Malédiction nocturne

C'était durant un hiver glacial. Nous étions au mois de décembre et je me souviens que j'avais onze ans. J'avais fais ma rentrée à Poudlard et là, c'était les fameuses vacances de Noël. Le sapin fait, il ne restait que deux jours avant la reprise des cours et un blanc manteau recouvrait le paysage, manteau épais en plus. Je savais que ce soir, mon père n'allait pas dormir à la maison, tous les vingt huit des mois, il ne dormait pas à la maison et j'ignorais pourquoi, il partait quelques temps avant la tombée de la nuit, pour ne revenir que le lendemain dans l'après midi, voir le surlendemain. Je regardais par la fenêtre, mon père partait après avoir embrassé ma mère. Le plus étrange est qu'il ne partait avec rien et il disparaissait toujours dans la forêt. Je ne comprenais rien. Ma mère ne dormait que rarement quand papa n'était pas là. Je fronçais les sourcils, attendant que le soleil soit caché par les nuages pour m'éclipser, soit quinze minutes après le départ de mon père dans la forêt qui bordait notre immense maison. Alors que je descendais à pas de loup les escaliers en marbre de a maison, je n'avais même pas réfléchis à prendre ma baguette. J'arrivais près du salon et je pris la décision de me baisser, me mettre à plat ventre pour ramper car ma mère ne dormait pas, non, elle se trouvait là, assise sur le canapé dans sa couverture à lire son dernier article, près du feu caché sous les braises de l'imposante cheminée. J'avais décidé de partir par la porte arrière de la cuisine. Je sortis sans un bruit, j'avais mes astuces ! Je me suis mis alors à courir vers les bois, disparaissant, ignorant que dix minutes plus tard, ma mère sortait pour entourer la maison de sortilèges de protection en tout genre. Une fois dans les bois, je ne savais pas où me diriger, je regardai les alentours, j'avais peut être mal fais. Je m'enfonçais dans la neige et là, je vis les traces de mon père. Un petit sourire taquin apparut sur mes lippes. Papa, j'allais percer ton secret ! Je continuais de marcher dans la neige, frissonnant. Je m'en voulais d'être partie sans rien, j'étais en t-shirt, bas de pyjama et pantoufles, super, me direz-vous ! Après avoir crapahuté dans la neige durant bien trente minutes, la nuit était tombée, la lune éclairait de ses lueurs argentées les bois et je n'avais pas besoin d'utiliser le sortilège Lumos. Je continuais ma route jusqu'à arriver dans une petite clairière où la lune se voulait particulièrement grosse et bien ronde, la vue était sublime, unique. Au loin, je pouvais voir une silhouette, dos à moi. C'était mon père, je m'en doutais. Je m'approchais avec inconscience et je me trouvais à quelques pas de lui, souriant. « Papa ! Tu fais quoi ? » dis-je, curieux. Soudain, la silhouette se tourna vers moi, mon père portait une capuche, elle m'avait empêché de voir que sa pilosité augmentée radicalement. Il me fixait, l'air terrifié. En le fixant, je reculais d'un pas, subitement. Mon père n'était pas mon père. Je veux dire, ses yeux étaient devenus rouge sang, son teint trop pâle et il avait des canines tranchantes, non, mon père devenait un monstre... « Arthur ! Que fais-tu là... !? FUIS ! » me hurla-t-il alors que la fin de sa phrase, sa voix avait changé. Je pouvais voir que ses mains devenaient des pattes, que des griffes aiguisées remplaçaient les ongles. Je regardais ailleurs un bref instant, la lune... J'ouvris grands les yeux, mon père était un lycan !? J'avais étudié rapidement ça dans mon livre sur les créatures nocturnes. Sans plus attendre, je me retournais, prenant mes jambes à mon cou pour rentrer. Je courrais aussi vite que je le pouvais, que mes jambes me le permettaient. Je retournais dans la forêt et je me figeais soudainement en entendant un hurlement, un loup... Je ne devais pas rester figer, je me forçais à continuer, à rester avancer alors que je me perdais dans les bois, je n'avais plus de repaires ! J'avançais quand mon pied se prit dans une racine particulièrement grosse, masquée par l'épaisse neige. Je tombais dans la neige, me redressant avant de tourner la tête vers moi, je vis soudain une ombre fonçait vers moi. Je pris ma baguette, réflexe de sorcier et je lançais un sortilège « Everte statim ! » dis-je en beuglant. Je ne connaissais pas encore de sortilèges dangereux, je faisais avec ce que je savais ! Un faisceau lumineux bleu fonça sur le loup que je pouvais désormais bien voir. Il était monstrueux et démesurément grand ! Sa gueule ouverte, il était affamé et quand le sortilège le frappa, il continua d'avancer, ça ne lui faisait rien !? Je restais stupéfait avant de me redresser pour repartir et là, après quelques pas, je sentis la bête s'écraser sur moi de tout son poids, m'enfonçant à plate ventre dans la neige et soudain, une vive douleur s'empara de moi, à mon épaule, tout en me sautant dessus, la bête avait planté ses crocs dans mon épaule gauche. Je lâchais un puissant hurlement alors que ma chair me brûlait. Je sentis après quelques secondes, la bête partir, elle n'était plus sur moi, mais j'étais bien trop sonné pour me rendre compte qu'elle avait reçu un sortilège de plein fouet. Ce que je reconnu seulement, ce fut la voix de ma mère. « Endoloris ! »