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 Tu me feras pas monter sur un balai ! [Eath]

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Dahlia A. Blackwood
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MessageSujet: Tu me feras pas monter sur un balai ! [Eath]   Tu me feras pas monter sur un balai ! [Eath] EmptyJeu 30 Juin - 16:13


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Tu me feras pas monter sur un balai !
… Le hibou me rentra dedans dans un grand cri…
« AAAAAAAAAAAAAAH ! » J’avais hurlé malgré moi, ma respiration haletante et mon visage rouge de transpiration ne me montraient pas dans ma meilleure forme. Mes compagnes de dortoir se contentèrent de gémir et de se retourner pour mieux se rendormir. Depuis toute petite, je rêvais très mal, la quasi-totalité de mes rêves étaient en fait des cauchemars qui me laissaient essoufflée et tremblante dans mon lit. Peu à peu, ma respiration se calma et je pu distinguer les premières lueurs du jouer percer la fenêtre de la salle commune des vipères. Cela m’avait toujours intriguée, la salle commune se trouvait au sous sol et pourtant nous avion des fenêtres… On aurait pu croire que je dormais, seuls mes yeux grands ouverts montraient que j’étais éveillée. Ma respiration longue, calme et forte qui faisait bouger ma poitrine et tout mon corps pouvait sembler être un ronflement gracieux. Mais je ne parvenais pas à trouver le sommeil.
Décidant de ne pas me recoucher, je glissais mes jambes en dehors des couvertures et me dirigeais vers la salle commune. Il était rare que des élèves se trouvent dans cette salle a sept heures du matin, un dimanche, quelques jours après la rentrée. Mais ce jour là, je vis un première-année assis, seul devant la cheminée. Il était recroquevillé et j’aurais pu jurer avoir entendu des sanglots. Je m’approchai de lui. « Qu’est-ce-qui ne va pas ? » Il n’était pas dans mes habitudes de porter secours a des élèves mais je me souvins que moi aussi j’étais déboussolée à mon arrivée à Poudlard. « Mes parents me manquent. » « Ne t’inquiète pas, ca va aller, tu les reverras aux vacances de Noël. » Etrangement, je ne m’étais même pas inquiétée du fait qu’il était peut être un né moldu, genre de personnes avec qui je ne parlais jamais, mais il semblait vraiment angoissé et je ne pouvais pas le laisser aussi désemparé. « Ca ira, remonte te coucher, tu vas être très fatigué demain sinon. » je posais mes lèvres sur son front et le regarda filer vers les dortoirs des garçons.

Après avoir rapidement enfilé un jean et une tunique couleur crème cintrée à la taille, brossé mes cheveux et souligné mon regard d’un trait de crayon, je décidai d’aller me promener près du terrain de Quidditch, toujours désert les dimanches matins. J’aimais me balader sur les gradins, courir dans l’herbe pour sentir le vent fouetter mon visage pour me rappeler l’effet que produisait els courses sur des balais. Depuis mon accident il y a un an, je ne pouvais plus remonter sur un balai, le simple fait d’y penser m’était insupportable. Posant mes pieds sur l’herbe verte, mouillée par la rosée, je remarquai que je n’étais pas seule.

Un balai faisait des vas et viens au dessus de ma tête et je ne m’en étais même pas rendue compte. Dire qu’il y a un an à peine, j’étais à la place du chanceux joueur qui volait au dessus de moi. Je ne regardai pas qui il était, voir même qui elle était, mais j’aurais aimé être à sa place. Le vent souffla sur mon visage et mes yeux se voilèrent. Ces fichus regrets, ils me faisaient toujours pleurer. Je m’allongeai dans l’herbe, regardant la course du balai et celle, plus proche de moi, de la feuille morte qui voletait devant mes yeux. Les larmes coulaient le long de mes joues sans que j‘essaye de les retenir mais lorsque le mystérieux joueur se posa, je me redressai, séchai mes larmes d’un coup de main rageur et le dévisageai. Il fit de même et s’approcha de moi.


Dernière édition par Dahlia A. Blackwood le Sam 2 Juil - 13:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tu me feras pas monter sur un balai ! [Eath]   Tu me feras pas monter sur un balai ! [Eath] EmptyJeu 30 Juin - 18:37

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don't be afraid
Les ombres jouaient, se battaient avec l’obscurité du plafond en pierre. Depuis plusieurs heures maintenant, j’étais passionné par les rayons de l’astre brûlant qui traversaient les fenêtres du dortoir et qui s’écrasaient sur les murs. Un bras sous la tête, ma main posée doucement sur mon ventre, se soulevant au rythme de ma respiration, je cherchais le sommeil, qui était fermement décidé à me fuir pour je ne sais quelle humble raison. J’étais réveillé depuis le milieu de la nuit, me parvenaient les souffles calmes et profonds de mes camarades de chambrée, ce qui ne faisait qu’accroître ma frustration ; un peu plus loin, je percevais même un ronflement sonore appartenant certainement à l’un des plus anciens. Soudainement, je me redressai, quittai le moelleux de mon matelas en attrapant la chemise que j’avais abandonné au fond du lit. Puisque je ne pouvais pas dormir, mieux valait que je me trouve une autre occupation, et la lecture ne me servait à rien – j’avais déjà essayé quelques minutes plus tôt. Les deux pieds finalement à terre, je fis un détour par la salle de bain, passai rapidement sous la douche et en ressortis sans bruit. Si j’osais réveillé une seule âme un dimanche matin, j’étais un homme mort. Ce fut avec des pas de loup que je m’approchai de mon lit à nouveau, me baissai et ramassai le balais caché en dessous. Ce n’était pas un balais tout neuf ; au contraire, il avait environ huit ans, mais c’était celui-ci que j’utilisais pour mes vols personnels. La raison était toute simple : il s’agissait là du dernier cadeau de ma mère, qu’elle m’avait offert quelques jours avant de mourir.

Quelques minutes plus tard, je traversais les lourdes portes en bois de l'école, descendais les marches en direction du parc. Ma destination était toute connue: comme souvent les matins de dimanche, j'avais envie d'un peu de hauteur. Je n'avais jamais eu le vertige et c'était tant mieux ; la sensation du vent qui s'engouffrait dans les pans de ma chemise, qui traversait mes cheveux et fouettait mon visage me semblait plus libératrice que tout ce que j'avais déjà essayé. Ainsi, à peine le parc fût-il traversé d'un bon pas que je montais sur mon balais et que ce dernier prenait de la hauteur. Soudainement, tout me sembla petit, pas seulement parce que je volais, mais également parce que le sentiment de liberté implosa complètement en moi. Au plus profond de ma personne, je me sentais finalement quelqu'un. C'était tout le problème d'avoir les pieds sur terre, comme si la gravité imposait un poids d'une bonne tonne sur mes épaules ; une fois que je la combattais, alors plus rien n'avait d'importance. C'est pourquoi je n'avais jamais aspiré à rejoindre une équipe, bien qu'on me l'eût proposé plusieurs fois : je n'étais pas un garçon qui cherchait la gloire ou la lumière. A vrai dire, je m'en fichais complètement. C'était seulement la sensation qui me plaisait.

Je volais pendant de longues minutes lorsqu'une minuscule silhouette attira mon attention. Elle observait ma course, immobile, au beau milieu du terrain. De là où je me trouvais, je ne reconnaissais évidemment pas cette personne et, curieux d'en connaître l'identité, ainsi que de mettre fin au spectacle que j'étais, je piquai une descente rapide jusqu'à la terre ferme. Je mis quelques temps avant de me poser complètement, restai accroché dans l'air, à plusieurs centimètres du sol. Mes yeux s'accrochèrent au visage d'une jolie blonde, une Serpentard plus jeune que moi, une joueuse de Quidditch justement, que je reconnus immédiatement. Je ne la connaissais pas personnellement, mais je connaissais son histoire, ayant assisté à l'accident dont elle avait été victime. Le visage fermé, les traits tirés et les yeux rougis - je me demandais d'ailleurs si elle n'avait pas pleuré - elle me regardait aussi. Alors, je sautai du balais. Le bon sens et mon caractère de misanthrope m'auraient poussé à m'en aller en l'abandonnant sur le terrain, mais je lisais une telle détresse dans ses yeux clairs que j'en fus profondément ému. « 'Jour. » lâchai-je en m'approchant d'elle. Mon premier essai ne fut pas concluant. J'étais tellement associable que je ne savais même pas comment on abordait quelqu'un. Mais voilà, j'étais là, immobilisé devant elle, étrangement soucieux. « Je te prête le mien ? » proposai-je en lui tendant mon vieux balais. Je me trouvais stupide désormais ; le pauvre tombait presque en poussière tant il avait vécu. Mais je me disais que la sensation de vol la libèrerait certainement des larmes qui l’oppressaient.
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MessageSujet: Re: Tu me feras pas monter sur un balai ! [Eath]   Tu me feras pas monter sur un balai ! [Eath] EmptySam 2 Juil - 13:56


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Tu me feras pas monter sur un balai !
Je répondis à son salut par un simple hochement de tête, mes yeux me démangeaient mais ma fierté, parfois énervante, m’empêchait d’essuyer le reste de larmes qui coulaient. Avec un peu de chances n’avait-il pas remarqué mes sanglots ? Il s’approcha de moi « J’te prête le miens ? » Il me tendit un balai, assez vieux mais je ne pouvais pas me permettre de critiquer, à quoi pouvait bien ressembler le mien ? Il était rangé dans un placard du manoir des Cerisiers, il devait prendre la poussière, à moi qu’Aaron ne s’en serve pour ne pas risquer la vie de son balai. Je regardai mon interlocuteur de haut en bas. Son visage semblait assez refermé, il ne devait pas avoir énormément d’amis, sa mâchoire carrée était serrée, comme s’il était nerveux. Son corps était musclé, entrainé par des années de pratiques de Quidditch. Moi avec mes deux petites années d’entrainement et mon corps frêle, j’étais loin de faire le poids. Le jeune homme semblait vraiment gentil, presque inquiet pour quelqu’un qui ne me connaissais presque pas. Il était quasiment sur qu’il avait eu vent de mon accident. Toute l’école était au courant. La pauvre Dahlia Blackwood qui est tombé de son balai. Sentant les larmes ressurgir je secouais la tête rageusement.

Repenser à ce que l’on ressentait lorsqu’on volait, remonter sur un balai, sentir à nouveau ce merveilleux sentiment de liberté qui m’avait tant manqué. Rien que d’y penser, un torrent d’émotions me pris, mn estomac se noua et mes yeux se voilèrent. Réessayer. Etait-ce une bonne idée ? L’idée de remonter sur un balai me fichait la trouille, je ne pouvais pas, c’était impensable.
Un jour, alors que je venais à peine de ressortir de l’infirmerie, le capitaine de mon équipe était venu me voir pour me proposer de réintégrer l’équipe. Il fallait croire que je n’étais pas trop nulle, mais je m’étais fait la promesse de ne plus remonter sur un balai. Pas tant que je n’étais pas prête. Peut être étais-je prête à présent ?
Je lançais un regard pensif vers le balai. Il semblait solide, bien qu’un peu âgé. M’avançant vers l’objet, je tendis la main, mais à peine mes doigts posés dessus, des sensations me revinrent. Ce que l’on ressentait lorsque l’on tombait, la douleur ressentie lorsque notre corps s’échouait sur le sol, le gout infâme des médicaments. Mes longs doigts pâles lâchèrent le balai qui se retrouva à terre.

« Dé… Désolée » Détournant le regard, je partis en courant. Peut être penserait-il que je suis lâche ? Peut être aurait-il pitié de moi ? A vrai dire je m’en fichais. Je ne pouvais pas remonter sur un balai. Jamais. Mes pas me conduisirent au sommet d’un des gradins, là ou se trouvait ma meilleure amie lors de mon accident. Elle était partie après sa septième année pour aller étudier en Amérique. Je ne pouvais pas aller plus loin. J’aurais pu m’échapper, me rendre au château, me rendormir et tout oublier mais quelque chose me maintenait ici. Mon égo bafoué par mon attitude de tout à l’heure me poussait à rester là, a espérer que le jeune Gryffondor vienne me voir, que je puisse me faire pardonner pour mon exécrable attitude.
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